Respect du Pacte Social oui, mais les travailleurs méritent d’être bien traiter aussi, tel fut la phrase qui a résonné constamment dans le discours du Secrétaire Général du SYNABEF, M. Hamadoun Bah lors d’un Point de Presse au cours duquel il a annoncé l’observation d’une grève du SYNABEF à partir du jeudi 17 avril 2025.
Cette annonce fait suite au préavis de grève déposé le 02 avril 2025. Ledit préavis visait la satisfaction de 15 points de revendications que le secrétaire général Hamadoun Bah appelle même réclamations, car, chacun des points étaient déjà à l’ordre du jour avant la signature du Pacte Social.
Parmi les 15 points de revendications (réclamations), il y a la relaxe immédiate et l’abandon des poursuites à l’encontre les deux camarades de l’ECOBANK, M. Biram Diop et M. Alassane Touré ; le retour sans délai avec rappel des salaires des 158 travailleurs licenciés à IBIPHARM ; la finalisation et la signature de la Convention Collective de l’AREPHARM et celle des commerces; la Réintégration, à leur poste initial sans délai et sans condition avec rappel des salaires de 8 mois des camarades de Petro Bama arbitrairement licenciés pour avoir suivi les mots d’ordre d’arrêt de travail décrété par le SYNABEF; l’annulation et le retour sans délai, à leur poste initial, des 7 syndicalistes licenciés par Baraka Petrolium sans avis ni consultation ; le retrait pur et simple de l’agrément de l’Association BEREBEN ainsi que l’arrêt de tout financement des banques etc…
Au cas où les 15 points de réclamations ne sont pas satisfaits, le SYNABEF prévoit d’observer une grève de 72 heures allant du jeudi 17 au samedi 19 avril 2025 à minuit et reconductible pour 120 heures du 22 au 26 avril 2025 à minuit.
Par ailleurs, le Secrétaire Général a témoigné et salué la clairvoyance de M. Ibrahim Karagnara grâce à laquelle il y’a eu un heureux dénouement pour le cas de 8 camarades qui doivent commencé le travail et recevront leurs arriérées de salaire. À Baraka Petrolium, il a témoigné le geste de bonne foi ayant permis le retour des travailleurs. « Cependant, il s’avère que le seul problème qui persiste est le fait qu’on veut muter un syndicaliste en violation des règles syndicales en vigueur dans le seul but d’affaiblir le syndicat, chose que le SYNABEF n’a pas accepté », conclu Hamadoun Bah.
Dognoume Diarra