Au lendemain de la fête de tabaski, l’association ‘’Nyongon Dèmè Ton’’ a procédé à un don de vivres aux malades et aux accompagnants des deux plus grandes structures sanitaires du Mali, il s’agit notamment de l’hôpital Gabriel Touré et du CHU du Point-G. C’était le 15 août dernier, sous la Présidence de Doumbia Haoua, Présidente de ladite association.
Pour plus de détails sur cette initiative humanitaire, la Présidente a accordé une interview au journaliste Drissa KANTAO, Directeur de Publication du journal « Le Confident ».
Présentez-vous à nos lecteurs
Bonjour, je me nomme Haoua Doumbia, je suis de nationalité malienne. Je réside à Lafiabougou, Bamako. Je suis la Promotrice et Directrice de la société de commerce général et de prestation de services dénommé ‘’DOUM SERVICES’’. Je suis par ailleurs, la Présidente de l’Association ‘’Nyongon Dèmè Ton’’.
Vous venez de procéder à une activité humanitaire, de quoi s’agit-il ?
Effectivement, nous venons de procéder à un Don de repas aux malades et leurs accompagnateurs au niveau du CHU du Point G et du CHU Gabriel Touré.
Parlez-nous des objectifs de votre Association « Nyongon Dèmè Ton ».
Comme son nom l’indique, « Nyongon Dèmè Ton », notre association aide à l’Auto Développement. Il s’agit d’une association à but non lucratif. Elle a pour objectif de lutter efficacement pour réduire la pauvreté, la famine, l’exclusion, l’injustice et le chômage. Elle ambitionne la promotion des droits des groupes vulnérables ; d’œuvrer à travers des actions concrètes de promotion et de protection des droits de l’enfant et de la femme; de lutter contre la dégradation de l’environnement et l’insalubrité ; de promouvoir des activités génératrices de revenus à l’endroit des femmes et des filles mères; de dynamiser la participation des femmes dans tous les secteurs de l’économie; de faciliter la création d’emploi pour les jeunes et de veiller à l’éducation familiale et environnementale.
Y’a-t-il une différence entre votre association et les autres ?
La différence est que nous militons dans l’humanitaire. Nous travaillons dure pour soulager les plus nécessiteux. Nous œuvrons aussi dans d’autres domaines, tels que l’auto développement, l’insalubrité, le réchauffement climatique etc…
Quelles sont vos activités futures ?
Les activités programmées sont entre autres : En octobre, mois consacré à la solidarité et à la lutte contre l’exclusion, l’association compte faire des dons d’outils d’écoliers aux orphelins des soldats qui sont tombés sur le champ de l’honneur; procéder à des dons de vivres aux enfants de la pouponnière; aux malades mentaux et aux femmes fistuleuses du CHU du Point-G, Inchallah.
Parlez-nous de vos partenaires et quel message souhaitez-vous les adresser ?
Présentement nous n’avons pas de partenaire financier, nous cotisons entre nous membres pour faire nos activités. Nous bénéficions aussi de l’aide de quelques personnes de bonne volonté qui nous font confiance. J’en profite pour dire grand merci aux membres de l’association » Nyongon Dèmè Ton », que la paix et l’entente règnent au sein de notre association.
Votre mot de faim
Nous lançons un vibrant appel au monde entier de façon générale et aux maliens particulièrement de se donner la main. Nous pouvons maintenir la paix ; l’unité ; la solidarité ; l’entre-aide afin de réduire la pauvreté, la famine, l’exclusion, le chômage et d’éradiquer la guerre et les épidémies qui secouent le monde. Nous sollicitons les personnes de bonne volonté à aider notre Association pour qu’à notre tour, nous puissions bien mener notre combat d’aider les plus démunis et les groupes vulnérables.
Merci à votre journal de nous accorder cette interview de marque. Merci aux responsables du service social ; les surveillants ; les corps médicaux ; les malades et leurs accompagnateurs de l’Hôpital du Gabriel Touré et du CHU du Point-G.
Interview réalisée par Drissa Kantao