Depuis l’introduction, le 5 mars 2025, de l’imposition sur les services de communication décidée par les autorités de transition, la mesure divise profondément l’opinion publique malienne. Dans un communiqué commun du 12 mars, le mouvement M5-RFP Mali Kura et le parti Yelema ont exprimé leur ferme opposition, réclamant l’annulation de cette ordonnance et de son décret d’application.
Les deux entités jugent cette décision injuste et estiment qu’elle aggrave les difficultés économiques des Maliens, déjà durement touchés par la crise énergétique, la fermeture d’entreprises et la hausse du coût de la vie.
Selon la page Mali-Actu, Modibo Sidibé, ancien Premier ministre et président du M5 Mali Kura, ainsi que Dr Youssouf Diawara, président de Yelema, contestent la légitimité de cette taxe, soulignant qu’elle ne figure pas parmi les domaines autorisés pour légiférer par ordonnance par le Conseil national de transition (CNT). Ils dénoncent également l’impact de cette mesure sur des populations déjà fragilisées, et demandent son retrait immédiat. En parallèle, ils pointent du doigt l’augmentation des budgets alloués à la Présidence, au gouvernement et au CNT, en contradiction avec les appels à réduire les dépenses publiques.
La page Mali-Actu renchéri que ces entités de la classe politique mettent aussi en doute la gestion de cette nouvelle taxe, particulièrement en ce qui concerne sa centralisation sous la tutelle de la Présidence de la République. Pour le M5 Mali Kura et Yelema, cette concentration des fonds pourrait entraîner des dérives et nuire à la transparence. Le débat sur cette nouvelle taxe imposée reste vif, avec des appels continus à l’annulation de la mesure et à la mise en place d’un contrôle plus strict de l’utilisation des ressources publiques.
A noter que cela s’ajoute aux contestations d’un Front dénommé « Touche pas à Mon Argent « . Un front né au lendemain de la mise en application de la taxe imposée. Il a pour mission de lutter par les voies légales et les moyens légaux pour l’annulation de cette taxe qu’il trouve illégitime, injuste et inhumain.
La Rédaction