Conformément à la règle en vigueur, après la conception et vérification des mandats, le fondamental de la procédure de paiement des écoles privées par le Ministère de l’Éducation Nationale, les états de paiement sont envoyés auprès du Trésor Public pour l’exécution du paiement. De nos jours, les états de paiement non payer sont entassés au trésor public et les promoteurs d’écoles en souffrent énormément.
Sans nul doute, cette situation demeure une menace pour l’avenir des enfants qui fréquentent les écoles privées. Une situation qui perdure depuis deux ans. Selon de sources concordantes, les états de paiement des subventions dorment au niveau du trésor public. À en croire des promoteurs d’établissements privés, ces états de paiement seraient sans aucun espoir de paiement à cause d’une inaction du trésor public qui ne dit pas son nom.
Actuellement les promoteurs d’établissements privés souffrent le martyr. En plus des charges administratifs des établissements et de leurs familles respectives, ces promoteurs ont aussi le salaire des enseignants sur le dos.
Ils s’avèrent que beaucoup de ces enseignants des établissements privés sont entrain d’abandonner pour non paiement de salaire. Ils ont plusieurs mois d’arriérés envers leurs employeurs.
Aussi, les promoteurs ne sont plus à mesuré de payer la cotisation du personnel affiliés à l’INPS. En conséquence, les avantages y afférents dont l’AMO et l’allocation familiale ne sont plus accessibles par les potentiels bénéficiaires.
Malgré toutes ces difficultés, il est à souligner que le ministère des finances impose le paiement annuel des impôts aux promoteurs. Des impôts seraient hors de tout règlement car imposés sur les promoteurs sans aucun consensus préalable.
Face à cette situation qui pourrait négativement impacter sur le niveau des élèves et donc, sur le taux de pourcentage dans les classes d’examen, les autorités sont interpellées à intervenir pour éviter le pire. Sans rien vous apprendre, il est à noter que 70% des élèves étatiques sont orientés dans ces établissements privés.
L’enseignement privé étant le secteur qui emploie presque 50% des jeunes diplômés en chômage, il est plus que jamais une urgence pour le Ministre des Finances, M. Alousséni Sanou de s’impliquer afin que le trésor public dirigé par M. Issiaka Samaké paie les subventions des établissements privés.
À défaut, il est indéniable de croire que l’avenir des enfants est plus que jamais menacé au Mali.
Dognoume Diarra