Une organisation dite de la société civile de Kati a rendu public un communiqué accusant plusieurs Maires de la contrée de Bèlèdougou dans le cercle de Kati. Dans ledit document, ils mentionnent des nombres d’hectares qui font objet de litige foncier dans lesquels les Maires seraient impliqués.
La surprise est que s’agissant du cas de Dio-Gare, il est mentionné de plus un problème de chefferie du village. Dio-Gare en réalité est devenu un village très récemment. Pour ce qui connaissent la localité, c’est le lieu qui a abrité la gare ferroviaire alors que le village de Dio (Dioba) est tout près à moins d’un kilomètre, et Magnambougou à moins de 500 m. Donc Dio-Gare n’a pas de terre puisse que ce sont les espaces donnés par le village de Magnambougou (dont le Maire Daouda est originaire et habitant depuis toujours) à l’administration pour construire la gare, l’école et le marché y ont été ajoutés. Ainsi, le coin a été habité par les cheminots, enseignants et s’est agrandit au fil des années. Mais cela n’a rien changé ni de créé de problème avec les villages de Magnambougou et Dioba jusqu’à ce que Dio-Gare soit érigé en village.
C’est avec l’avènement de la décentralisation que la Mairie a été construite auprès de la gare ferroviaire et l’égalité a fait que des descendant des fonctionnaires venus ont eu a dirigé la Commune. Ayant accédé à ce poste de responsabilité, certains ont voulu profiter pour se montrer patriarche de la zone. Chose difficile à passer. Et des idées fallacieuses se propagent faisant de la Gare la localité qui doit commander les autres. Dans la succession, le Maire Daouda KANE, descendant des autochtones en 2009 prend les rênes de la Commune. Chose qui fâche les nouveaux maîtres venus par les rails et d’autres circonstances.
Les premiers arrivants à Dio-Gare sont : Famoussa Diarra (1er installé, fondateur) , Kotiè Traoré qui a été le premier Chef de Village, Mady KEÏTA, Souleymane Sangaré , Assimou Diallo.
Alors, ce problème est purement un combat de positionnement politique. Ceux qui sont dernière cette cabale contre le Maire Daouda KANE sont des anciens Maire et Conseiller de la Mairie de Dio qui sont les précurseurs de la prédation foncière, et accaparement de terre bien sûr avec la complicité d’autres notables traditionnels. Avant 2009, la mairie sous les règnes de ces instigateurs aurait morcelé 47 hectares qui sont les champs des gens sur lesquels ils ont créé des « Titres fonciers », 7 hectares en plein cœur du village de Magnambougou (habités par les autochtones depuis plusieurs siècles) à qui appartiennent le plan coutumier des terres de Dio-Gare.
Il faut savoir que les parents de ces anciens élus sont venus trouvés les cinq familles susmentionnées mais qui usent toujours de la violence pour s’imposer si non elles ne sont nullement fondateurs du village pour y être Chef selon la tradition. C’est l’ancien Conseiller Communal Monsieur Lamine Diaby, un des instigateurs de ce faux procès au Maire actuel que les partisans de la mafia et de la violence dans la Commune veulent imposer comme Chef de Village par ce que les dossiers sur les terres accaparés sont en gestation contre eux. Ainsi, ils sont à la recherche de refuge. Donc le Maire Daouda KANE n’a rien à voir avec ces problèmes. La réalité est que les premiers arrivant à qui revient le droit de la chefferie ont choisi un de leurs qui est un fils du premier occupant de Dio (soutenus par la majorité des populations). Mais les confiscateurs utilisent la violence et les jeux politiques avec de trafic d’influence pour empêcher cette volonté légitime et légale.
Le nommé Diaby serait impliqué avec son ancien chef/Maire dans plusieurs spoliations et accaparement de terre (les 47 hectares de champs de différentes familles, 7 hectares de Magnambougou) qui aujourd’hui sont en train de se réveiller, donc il s’agirait de se mettre à l’abri contre leurs agissements quand ils étaient aux affaires et de stratégies de comment revenir aux affaires.
Il est bien à rappeler que ce sont les mêmes personnes qui ont pris en otage les nouveaux élus dans la Mairie au lendemain des élections communales passées après s’être vu battues dans les urnes avec un espoir de s’imposer à la volonté populaire. Dans des articles à venir, la situation des fameux « 400 hectares environs » de Magnambougou sera bien expliquer.
Affaire à suivre ……
La rédaction