Le mercredi 10 avril 2019, l’Hôtel Mandé a servi de cadre pour le lancement du Projet d’Appui à la Sécurisation de la tenure foncière et forestière des communautés par les Commissions Foncières (COFOS) villageoises au Mali. C’était en présence des acteurs des structures porteuses du projet dont la Coordination nationale des organisations paysannes (CNOP) et Helvetas Swiss Intercooperation ainsi que les structures partenaires associées à savoir : le Ministère en charge de l’Agriculture, celui des questions foncières, de la décentralisation et de l’environnement ainsi que leurs services techniques et rattachés, particulièrement le Secrétariat Permanent de la LOA, le Secrétariat Permanent de la Reforme Domaniale et Foncière ; la Direction des Eaux et Forêts ; les Collectivités Territoriales ; communes et villages ; Convergence malienne de lutte contre les Accaparements des Terres ainsi que le Cadre de Concertation sur le foncier agricole.
Selon M. Aboubacar Diarra de HELVETAS Swiss non moins coordinateur du Comité de pilotage, le projet interviendra dans les régions de Sikasso : cercles de Sikasso, Yorosso, Yanfolila, Koutiala et Kadiolo ; Koulikoro : cercles de Kati et Kangaba ; Ségou : cercles de Tominian et Ségou dans une durée de 36 mois avec un budget global de : Un million cinq cent milles (1 500 000) dollars.
Il a affirmé que l’objectif spécifique du projet est d’appuyer la mise en place et le renforcement des commissions foncières et les accompagner dans la sécurisation effective des droits fonciers collectifs, pour la prévention et la résolution des conflits fonciers par le dispositif des COFOS villageoises. D’ajouter que cela se fera avec des formations en amont pour l’appropriation des dispositions de la Loi sur le Foncier Agricole par les communautés locales. De conclure en disant que les bénéficiaires finaux du projet demeurent les communautés locales ainsi que les exploitations Agricoles familiales à travers, entre autres : la mise en place des COFOS fonctionnelles dans 100 villages ; la collaboration entre les COFOS villageoises et les COFOS communales concernées ; la sécurisation des terres coutumières par des attestations de détention et / ou de possession foncière sur au moins 10 000 hectares, l’adoption de conventions locales sur la tenure foncière et forestière ; la gestion des conflits dans 100 villages et enfin, l’engagement du dialogue communautaire inclusif sur un développement durable pour tous.
Dognoume DIARRA