La situation de crise qui prévaut au Mali a été engendrée par beaucoup de griefs récents qui sont reprochables à l’action du Gouvernement conduit par Boubou Cissé. L’accroissement de l’insécurité et des tueries de masse de nos soldats aux bords et aux centres :
Depuis l’arrivée aux affaires de Boubou Cissé, les tueries de nos FAMa sont devenus monnaie courante démontrant son incapacité notoire à endiguer le fléau : Mondoro, Dioura, Bouloukessi, Dinangourou, Dioungani, Tabankort, Menaka, Gangafani, Sokolo, Macina et récemment Diabaly sont des noms de localités devenues tristement célèbres où les fosses communes de nos frères militaires maliens ne sont plus dénombrables ; Autre aspect de l’échec de l’enfant de Djenné, c’est la multiplication sans cesse des tueries en masses de civils dans le centre, Ogossagou, Sobane Da, Bankass, Koro et autres sont des faits meurtriers où des villages entiers ont été massacrés par des milices armées sous la gestion impuissante du premier ministre Boubou Cissé.
Sur le plan économique :
Boubou a lamentablement échoué à mettre économie nationale sur les rails avec comme corollaire, l’augmentation de la paupérisation de la population, le manque de déboucher, l’arrêt de refinancement des structures publiques, l’augmentation de la dette intérieure et le découragement des investisseurs nationaux ; A l’international, le cumul du portefeuille de l’économie et des finances et celui de chef du gouvernement ont fortement contribué à rendre le PM contre-productif. Les relations financières et les opportunités financières du Mali à l’international sont reléguées au second plan créant une crise financière sans précédent et l’effritement de la confiance entre notre pays et les investisseurs étrangers. Plus de projets d’investissement majeur, et même les grandes promesses faites au Président de la République au cours de ses voyages interminables n’ont pas pu se concrétiser car n’étant pas suivi par des propositions techniques et financières concrètes à leur réalisation ; Autre sujets sombres de notre économie nationale, la violation flagrante sous Boubou Cissé des règles de transparence, de bonne gestion des finances publiques: les marchés de gré à gré, des intérêts claniques et personnels, de gros détournements et des achats illicites et contraires aux normes et aux code de passation des marchés se sont multipliés depuis l’arrivée de Boubou Cissé à la Primature et surtout qu’il cumule l’exécutif et les finances. C’est trop dangereux. Voilà pourquoi, toute sa famille et ses proches sont désormais soit des multimillionnaires ou des milliardaires pendant que le peuple cherche désespérément un seul repas par jour.
Sur le plan social :
Les mesures d’urgence sociale présidentielle initiées et édictées par le Président de la République sont restés sans évolution majeure : les hôpitaux et centres de santé sont restés dépourvus du minimum leur permettant de faire un simple groupage encore moins une opération chirurgicale sérieuse et des examens médicaux, les projets d’adduction d’eau sont restés au stade de lancement, et les routes d’urgence commencé progressent au rythme de CAMÉLÉON doublant ou triplant par endroits les délais contractuels. Bref à ce niveau Boubou a enterré le Mali ; Les coupures interminables, la baisse du pouvoir d’achat, l’augmentation du taux de chômage, le désespoir grandissant de nos parents aux villages, les inégalités sociales entre les travailleurs et l’abandon de l’école sont des fautes graves qu’on peut pleinement attribuer à Boubou Cissé car au lieu de les résoudre, il a contribué à les aggraver avec dédain ; La crise scolaire née de la non application de l’article 39 du statut particulier des enseignants est aussi la faute de Boubou Cissé car en appliquant l’harmonisation des salaires demandée par l’UNTM, il aurait dû appliquer l’article 39 de façon intelligente et partielle en accord avec les syndicats d’enseignants tout en aboutissant petit à petit à sa satisfaction pleine et entière. On aurait pu éviter de plonger l’école dans un tel délabrement. Là encore Boubou Cissé, n’en a fait qu’à sa tête avec une arrogance totale face aux enseignants grévistes qui se sont radicalisés. La suite on la connait. Je vais faire bref à ce niveau sinon la suite du tableau sombre de l’incompétence du premier ministre Boubou Cissé est longue. Malgré qu’il soit porteur d’un Accord Politique de Gouvernance devenu caduque depuis 1 an, Boubou Cissé n’a réussi à tirer le Mali d’affaires dans aucun secteur.
Aujourd’hui, il ne fait plus consensus et mieux il est dépassé par les événements et son ambition présidentielle de 2023 lui coupe toute lucidité face aux préoccupations actuelles des maliens. Si nous voulons sortir de la crise politique, IBK doit accepter de déposer Boubou Cissé, rejeté par le M5 et même sa majorité présidentielle et les populations, nommer un nouveau Premier ministre pour deux raisons : d’abord, instaurer la confiance entre lui et les ses détracteurs du M5 engagé désormais dans la voie du DIALOGUE, et ensuite donner un nouveau souffle à l’action publique au Mali.
Boubou Cissé qui a entre-temps amassé de grosses fortunes sur le dos du contribuable malien, pourra enfin, se consacrer à son rêve politique pour 2023. Entre temps, le Mali avancera.