Mali : Pour une sortie de crise les Démocrates Progressistes Maliens proposent

Sene Kunafoni

De la situation de crise généralisée au Mali, le parti les  » Démocrates Progressistes Maliens » (DPM) à travers son Président, le Dr Fatogoma TOGOLA informe l’opinion nationale et internationale qu’il est membre du M5 – RFP et est solidaire à toutes décisions et positions de ce dernier. En dépit, DPM a sa propre proposition de sortie de crise qui peut être enrichie lors des débats ou être tenue en compte comme telle dans les réflexions et documents officiels.

Le parti DPM estime qu’il est temps de sortir de la crise de 2012 et de ne plus en parler, si elle n’était pas là, Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, n’allait pas venir au pouvoir, même si c’est le Tout Puissant Allah qui donne le pourvoir en démocratie à travers le peuple. 2012 est derrière nous, en 2013 il fût presque plébiscité sur fond de crise. De 2013 à 2018, IBK avec son régime détruisent tout, sabotent tout, gâchent tout, du peu qui reste du Mali. En 2018, avec tous les moyens de l’Etat, matériels, équipements, finances, ils volent les élections présidentielles. De 2018 à 2020 le Mali, recule dans tous les domaines, et tombe dans une crise sans précédent. De 2013 en ce 2020 le Mali a presque tout perdu. De l’analyse, du plébiscite en 2013 au vol des votes en 2018 avec tous ces moyens, IBK et son régime politique devraient s’arrêter et se poser beaucoup de questionnement et faire des réflexions. IBK et son régime politique n’ ont jamais compris, qu’ il faut travailler et bien sur le terrain et dans tous les domaines; qu’ il faut de la justice, la bonne justice; que l’ argent du contribuable malien n’ est pas à dilapider, qu’ il faut utiliser; qu’ il faut utiliser la ressource humaine de qualité; qu’ il faut chercher une base politique avec son parti politique et avec ses partenaires politiques, en les impliquant dans la gouvernance. Il faut comprendre que le parcours politique de IBK ne lui a servi á rien. De son passage à ces postes politiques, IBK n’a jamais laissé de résultats positifs. Son seul résultat est le gâchis.

Le parti DPM sais que, sans rentrer dans les détails, la déchéance du Mali, les mauvaises images du malien et du Mali sont dues à IBK et son régime politique. La sortie des maliens et du Mali de cette crise, passe fondamentalement et obligatoirement par la démission de Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA du pouvoir et de la mise à écart de tous ceux qui étaient là avec lui, jusqu’à un certain niveau, politiques, institutionnel, administratif et diplomatique. IBK, avec sa double nationalité comme la première des institutions du Mali, constitue un danger à tout point de vue, pour les maliens et la nation malienne.

En deuxième position, le parti DPM propose un Premier Ministre de plein pouvoir, un malien crédible, patriote, soucieux des maliens et consensuel, homme ou femme, jeune ou vieux, de parcours. Troisième proposition, un organe stratégique, de réflexion, de proposition, de gestion de la transition, composée de cadres de très grandes qualités.

Cette commission stratégique doit avoir un Président et son adjoint (e), et composée de deux ou trois cadres de tous les domaines de la nation malienne. Elle travaillera sur de nouvelles visions pour le Mali, des nouvelles propositions de textes et dans tous les domaines et secteurs du pays.

Nota bene: Certains cadres qui ont fait certains postes avec ces régimes politiques ne doivent plus être des décideurs dans cette commission stratégique, sauf quelques rares cadres connus pour leurs qualités.

Quatrième proposition, viennent les départements ministériels avec des cadres politico-techniques, techniques, ou politiques avec obligation de résultats vérifiables trimestriellement. NB : pas aussi avec des cadres qui ont déjà fait des postes ministériels, sauf quelques rares connus par leurs intégrité.

Cinquième proposition, remplacer toutes les équipes des représentations diplomatiques et internationales. Nota bene: Les remplacer par des hommes de parcours, administratif et ou politique. Rappeler tous les généraux et hauts gradés militaires pour qu’ils viennent s’occuper de l’armée nationale du Mali, de la sécurité nationale et de l’intégrité territoriale du Mali.

Sixièmement la durée de la transition : Nous proposons une durée de trois ans durant laquelle, la reconstruction de l’armée, de l’école, des instruments électoraux, des textes et d’autres seront entamés ou mis en place. À la fin de la transition, pour partir à de nouvelles élections présidentielles, une conférence nationale doit être faite afin de valider tout ce qui vient d’être élaboré et proposé. Cette conférence nationale (le nom importe peu) peut être faite dans au moins deux ans de la transition. Cette transition organisera les nouvelles élections présidentielles.

Le parti DPM estime que ces propositions sont améliorables dans le font et la forme, pouvant être développées en détails. En tout état de cause un nouveau Mali est impossible avec IBK comme Président actif ou passif. UN NOUVEAUX MALI EST FONDAMENTAL ET POSSIBLE AVEC DE NOUVELLES VISIONS EN METTANT L’ACCENT SUR LA QUALITÉ DES RESSOURCE HUMAINES DANS DE SYSTÈMES BIEN ÉLABORÉS ET BIEN MIS EN PLACE. Que les maliens aient pitié du Mali.

CCom DPM

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