Le tout nouveau Complexe Sportif Abdoulaye Bambara « Super » a été inauguré à Kati Nimorila, le samedi 2 mars 2024 sous la présidence du ministre de la Jeunesse, de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne. C’était en présence des membres du CNT et de nombreux invités.
En effet, cet espace dédié aux sports au service de la communauté Katoise a été financé par les autorités de la transition avec l’aide précieuse de l’honorable Dalla Macalou et des habitants du quartier.C’est
le fruit d’une collaboration remarquable.
Composé d’un terrain de football, un terrain de volley-ball et un terrain de basket, il offre désormais un lieu propice à la pratique sportive et à l’épanouissement des jeunes de la ville garnison. Installé sur un site autrefois délaissé, communément appelé les mangueraies de Nimorila, cet espace avait sombré dans l’oubli et l’abandon, servant parfois de dépotoir et de lieu de passage des eaux usées. Grâce aux efforts conjoints de la communauté, il renaît sous une nouvelle identité mêlant sport, éducation, attractivité économique et dimension religieuse.
Le choix du nom pour le complexe n’est pas fortuit. C’est une manière de faire honneur à feu Abdoulaye Bambara, affectueusement surnommé « Super ». M. Bambara a rendu de loyaux services pour le Mali en tant qu’instituteur et Directeur d’école réputé à Sanankoro Djitoumou, Falea et Kati, feu Abdoulaye Bambara a laissé un héritage indélébile dans le domaine de l’éducation. De plus, sa passion pour le sport, qu’il pratiquait avec excellence et dans plusieurs disciplines telles que le football, le volley-ball, le judo et la boxe l’en fait un modèle inspirant les jeunes générations. Sa médaille d’argent remportée lors de la sixième semaine de la Jeunesse de l’Union Soudanaise RDA en juillet 1967 témoigne de son talent et son dévouement envers le sport.
En attribuant son nom à ce complexe sportif, la communauté rend hommage à un homme remarquable dont l’héritage continuera de guider et d’inspirer les futurs sportifs et éducateurs de Nimorila et au-delà.
Mahamane Konaké
