La Société de Patrimoine Ferroviaire du Mali a tenu sa troisième Session Ordinaire du Conseil d’Administration le 25 novembre passé. C’était au Ministère du Transport et de la Mobilité Urbaine. Elle était présidée par M. Ousmane Ibrahim MAIGA, en présence du Directeur Général de la Société SOPAFER ainsi que les membres du Conseil d’Administration.
Dans son discours d’allocution, M. Maiga a évoqué que cette 3ème session s’ouvre dans un contexte nouveau marqué par trois faits majeurs à savoir : I ‘immatriculation de la Société au Registre du Commerce et du Crédit Immobilier du Mali conférant à la SOPAFER la personnalité morale dont elle peut jouir légalement ; la nomination du Commissaire aux comptes ; et l’adoption, par le Gouvernement du Plan de relance du trafic ferroviaire entre Bamako et Diboli. « C’est pourquoi, nous devons parvenir très rapidement à la finalisation du processus de l’opérationnalisation de la société par l’adoption de ses structures organisationnelles et fonctionnelles indispensables à la mise en œuvre correcte du plan de relance du trafic ferroviaire qui constitue le centre d’intérêt principal de la session », a-t-il exhorté.
La Session a élaboré et examiné entre autre les points suivants: Adoption du programme d’activité 2019-2020; Organisation administrative de la Société (organigramme de la Société, durée du mandat et rémunération du Directeur Général, nomination du Directeur Général Adjoint de la Société, duré du mandat et rémunération, logo et slogan de la Société) ; Transfert à la SOPAFER-Mali SA du personnel affecté à l’activité infrastructure de l’ex-Transrail SA ainsi que des questions divers.
Selon M. Maiga l’arrêt du trafic ferroviaire en mai 2018 a anéanti l’économie des localités traversées par les rails, particulièrement dans la région de Kayes, poussant les jeunes à l’orpaillage, à l’exode rurale et à l’émigration. C’est dans ce cadre que le Gouvernement a approuvé en Conseil des Ministres, du 02 octobre 2019, une communication écrite relative au Plan de relance du trafic ferroviaire entre Bamako et Diboli, dont le coût est estimé à neuf milliards huit cent soixante-quatorze millions quatre-vingt- six mille six cent soixante-quatorze (9 874 086 674 FCFA). LA mise en œuvre dudit Plan est assurée par la SOPAFER-Mali SA.
Pour relever ce défi, le président du Conseil d’Administration a invité à plus d’engagement pour des recommandations et résolutions pertinentes pouvant permettre à la société de démarrer dans les meilleures conditions et de combler toutes les attentes placées en elle. En fin, il a rassuré que l’Actionnaire Unique à travers le Ministère des Transports et de la Mobilité Urbaine assurant la tutelle de la société, ne ménagera aucun effort pour accompagner la SOPAFER dans la réussite de sa mission.
Amadou YATTARA