SPECIAL 22 SEPTEMBRE : Le PDG de Bara Musso à cœur ouvert  

Sene Kunafoni

Dans le cadre la célébration du 22 septembre 2019, le PDG de la Société Aminata Konaté, Boureima Doumbia, a donné son point de vue sur la situation difficile du Mali. C’était lors d’une interview à son bureau, à Baco-Djicoroni-Golfe.

Que représente le 22 septembre pour vous ?

Bourama Doumbia : Le 22 septembre est une date spéciale, qui marque l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale. Pour cela, tous les fils du pays sont appelés à faire preuve d’abnégation pour faire avancer le Mali. J’invite tous nos concitoyens à se donner la main, à travailler main dans la main afin de projeter une autre image du Mali.

Nous avons opté pour l’indépendance totale. Par conséquent, le travail est obligatoire pour tous les Maliens. Sans exception. Si nous ne travaillons pas comme il le faut, jamais nous ne serions indépendants, car les Occidentaux disent toujours qu’ils nous aident à avancer, or tous sont unanimes pour dire que nous n’avançons pas en plein 21e siècle.

Que pensez-vous de la manière dont nos autorités fêtent le 22 septembre ?

  1. D. : Les autorités devraient voir la manière de célébrer la fête de l’indépendance. Elles devraient apporter de l’innovation chaque année pour que les autres pays prennent l’exemple sur le pays ; à savoir : montrer le savoir-faire national, surtout culturellement, faire appel aux grandes sociétés privées du pays pour qu’elles valorisent le pays à travers leur créativité et vendre son image à l’étranger, ce qui pourrait apporter davantage de bénéfice au Mali.

Quel est votre objectif pour ce 22 septembre en termes de créativité ?

  1. D. : Mon objectif est d’être la meilleure entreprise en Afrique. Celle qui aura donné plus de travail aux jeunes et celle qui aura produit la meilleure qualité sur le continent. Nous pensons toujours à ramener de l’innovation et à créer encore de nouveaux emplois qui pourront donner du travail aux jeunes particulièrement au Mali et en Afrique en général.

 Votre dernier mot à l’endroit des autorités…

  1. D. : J’invite les autorités à bien nous aider à avoir des marchés à l’étranger. Tous les dirigeants des autres pays aident leurs sociétés privées à décrocher des marchés à l’extérieur, ce qui est d’ailleurs bénéfique pour le pays en premier lieu et la société aussi.

Par ailleurs, je souhaite que la paix et la quiétude soient de retour dans notre pays qui traverse une crise multidimensionnelle. Que les plus hautes autorités se donnent la main et trouvent des solutions idoines aux différents problèmes !

Kéita Korotoumou Doumbia

 

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