Dans le but de témoigner son soutien à la population Ségovienne, le Président Moussa Mara a sillonné des coins et recoins de ladite région du jeudi 10 au dimanche 13 février 2022, pour clarifier la position du parti Yelema sur la transition et s’imprégner de la situation sécuritaire, économique et alimentaire au niveau des cercles de Macina, Niono, Bla et la ville de Ségou qui souffrent du phénomène des « Donssos » et des terroristes.
Triomphalement accueilli partout où il a passé au-cours de 4 jours de visite dans la région de Ségou, Moussa Mara a eu l’honneur d’échanger avec les populations, les autorités communales, administratives et religieuses, auxquelles il a fait part des raisons de sa tournée dans la région de Ségou et précisément dans les zones précitées pour une visite de courtoisie et un encouragement à l’égard des populations, les administrateurs, les anciens combattants et bien-sûr les déplacés pour mieux connaître les difficultés dans la région. Cela, pour témoigner sa solidarité aux populations qui y vivent.
Il a ajouté que sa grande motivation de sillonner les coins les plus reculés vise à encourager les populations et les autorités tout en les rassurant qu’elles ne sont pas seules. Aussi, il a réitéré comme toujours, que nul ne peut être contre une transition dans la mesure où les autorités de la transition ne sont d’aucun parti politique.
A cet effet, le Président Mara a invité les militants et militantes du parti Yelema à toujours œuvrer pour l’apaisement à travers le dialogue et la sensibilisation avec la bonne information tout en évitant de répondre avec la colère et l’incompréhension face aux critiques et intoxications des détracteurs du parti Yelema. Il a rappelé que pour la bonne réussite de la transition, il faut l’accompagnement de toutes et de tous. Alors, il a invité les uns et les autres à sortir des discours de clanisme et de critiques basés sur du faux afin de réunir tout le monde autour de cette transition qui ne saurait être l’ennemi de qui que ce soit. « Demandez-leur de vous donner la preuve que Yelema ou le cadre des partis politiques sont des partisans de la France. Ils ne pourront rien dire de clair », assure-t-il.
Cependant, il a informé qu’il est plus que jamais nécessaire que le Mali se réconcilie avec les pays voisins. « Le Mali peut se passer de la France, mais jamais de ses pays environnants », explique-t-il.
Moussa Mara a exhorté les uns et les autres à faire de ces messages de sensibilisation sienne afin de sortir des débats qui puissent porter atteinte à l’entente entre la population. Parlant du délai de la transition, Moussa Mara a clairement dit que le parti Yelema est prêt à respecter toute décision qui sortira des négociations entre les autorités de la Transition et la CEDEAO. Ainsi, il a clairement indiqué partout que, malgré que l’initiative de la mise en place du Cadre des partis politiques pour la réussite de la transition soit de Yelema, la déclaration faite par le Cadre, le jeudi 10 février, de ne pas reconnaître les autorités de la transition à partir du 25 mars 2022, n’est pas une bonne option pour parti Yelema. « Il demeure une réalité que la transition va prendre une deuxième phase. Alors Yelema se réunira dans les prochains jours pour voir clairement comment accompagner d’avantage, les autorités de la transition pour une réussite dans le grand bonheur du peuple malien », a renchérit Moussa Mara.
A l’en croire, les membres du parti Yelema dans la région de Ségou, de partout au Mali, dans la Diaspora œuvrent à privilégier le dialogue avec preuve de sagesse afin d’éviter d’autres crises qui n’arrangeront pas le pays.
Une démarche de Mara appréciée par toutes les populations, autorités administratives, religieuses et communales qui lui ont témoigné leurs reconnaissances pour avoir pensé à la région de Ségou à une période très difficile de son histoire.
Aux dires de certaines autorités de Niono, certains villages, surtout dans la commune de Mariko, Niankéla et 11 autres villages environnants sont sous embargo des groupes terroristes et Donssos depuis des mois. Leurs populations souffrent énormément. Car, victimes d’enlèvements de bétails et d’hommes par les groupes terroristes et par certains groupes Donssos sous forme de banditisme. À cet effet, les populations ont interpellé Moussa Mara en tant qu’ancien Premier Ministre, d’alerter les autorités de la transition à prendre les mesures nécessaires pour palier à ces embargos qui gangrènent dans la région tout en rendant la vie chère.
« Cette vie chère et l’insécurité ont fait que les paysans ne peuvent plus payer leur frais d’eau ni les frais d’intrants qu’ils doivent à l’Office du Niger, toute chose qui résulte de la réquisition de beaucoup de champs cette année et le problème ne fera que s’aggraver », a indiqué un militant du parti Yelema.
À Niono, Madame Koné Tèninma Ballo a exprimé le besoin d’infrastructures routières sanitaires auprès du Président Mara afin qu’il fasse un plaidoyer auprès des autorités compétentes.
Visite du Camp des déplacés de Niono.
Sur le chemin de retour à Ségou, le Président Mara a fait escale pour saluer les déplacés vivant dans un camp à l’entrée de Niono. C’était en présence du représentant du service de développement social et du Maire de Niono. Au total, il y a 39 800 déplacés dans la zone de Niono dont 1 230 dans ce camp. Moussa Mara a témoigné sa solidarité envers les hommes, femmes et enfants vivant dans ledit camp tout en leur rassurant qu’ils ne sont pas oubliés par les autres. Il a affirmé que des actions de l’État sont en cours pour qu’ils repartent tous dans leurs villages respectifs.
Le porte-parole des déplacés a exprimé leur joie de recevoir cette visite surprise de Moussa Mara qui est l’un des rares hommes politiques à le faire. Il a évoqué qu’il ne compte pas rester longtemps loin de son champ. « Même si on me donne 1 milliard, je ne vais pas rester ici. J’avais plus de 20 hectares à cultiver avant que les terroristes ne viennent nous déstabiliser. Alors nous sollicitons Moussa Mara et toute autorité compétente à faire leur mieux pour que notre rêve de quitter ce camp soit une réalité », dira-t-il.
Participation de Moussa Mara en tant qu’ambassadeur de la JCI, à la rentrée solennelle de JCI Bla.
Célébrée sous me thème : « Citoyenneté et Entrepreneuriat jeune au cœur de la JCI Bla », Moussa Mara a, sans prétendre donner de leçon de leadership aux jeunes de Bla, a rappelé au-cours de cette cérémonie qu’il est plus que jamais nécessaire que la jeunesse s’implique dans les choses pour le bon fonctionnement du pays. Selon lui c’est en fonction de l’engagement des jeunes que les leaders travaillent. « C’est à travers cela que l’État officiel (l’administration et les institutions) et l’État réel (le peuple et le secteur privé) s’unissent. Et les dirigeants seront obligés à faire ce que le peuple veut dans la plus grande collaboration et participation active », estime-t-il.
Il n’a pas manqué d’évoquer qu’il y’a, au Mali, un problème de manque du goût à l’effort chez les jeunes. Il estime que pour réussir, il faut se mette en évidence, ce reconnait soi-même comme responsable de son échec pour mieux rebondir. « Il faut toujours avoir le courage d’entreprendre avec opiniâtreté tout en ayant des objectifs précis », indique-t-il.
Tout en encourageant les jeunes de Bla à plus d’engagement, il a informé que c’est en 1997 qu’il a commencé à travailler et qu’il n’avait que 21 ans. « C’est dès lors que je me suis lancé dans la vie associative sans aucun engagement ou ambition politique. Mon engagement dans la politique en 2002 dont 7 ans après a été pour un devoir de redevabilité envers le pays et c’est toujours pour cette redevabilité que je suis encore dans la politique », a-t-il conclu.
Dognoume Diarra