Le terrain Calcio de Quinzambougou a abrité les activités de la première édition de la semaine internationale du dépistage au Mali.
Initié par la coalition plus, réseau international de lutte contre le sida et les hépatites virales dont elle est membre fondateur, la cérémonie organisé à ce effet a enregistré la participation de la directrice exécutive d’ARCAD-Sante plus, la représentante de l’OMS, Dr Nayé Bah, le médecin chef par intérim du CSRef de la commune II, Dr Mamadou Cissouma ainsi que des représentants de plusieurs associations.
À l’entame de ses propos la directrice exécutive D’ARCAD a informé que la semaine internationale du dépistage vise à s’enliser les populations sur le dépistage. Premier pas dans la lutte contre les maladies. Selon elle, cette édition sera marquée par des opérations de dépistage sur le VIH, les hépatites, la drépanocytose, le diabète, la tuberculose, le cancer du col de l’utérus et du sein. La directrice D’ARCAD a souligné qu’il y aura à cette occasion des opérations de sensibilisation sur l’importance du dépistage ainsi que la distribution des masques pour aider les populations à se protéger contre le covid-19. La cérémonie a été émaillée de témoignages des membres d’association vivant avec des maladies. Des témoignages émouvants, car il s’agit de personnes imputé pour des maladies dont le diagnostic précoce aurait puis évité des ablations d’organe comme le sein.
Selon les organisateurs il s’avère qu’au Mali, en 2019 seule 43 pourcent des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique. Ce qui est bien loin de l’objectif fixé au niveau mondial de dépister 90 pourcent des personnes vivant avec le VIH à l’horizon 2020.
Il est regrettable de constater que de telle activité d’importance capitale n’enregistre la présence de certaines autorités, notamment les autorités communales et traditionnelles, surtout que leurs prises de parole étaient au programme de la cérémonie.
Salif KEITA