Le mardi 23 novembre 2021, le Pr. Amadou Keita, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et non moins Président du Conseil des Ministres de WASCAL a eu une séance de travail avec son homologue de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable, M. Modibo Koné. Le financement d’un projet par l’Allemagne à travers WASCAL était au cœur des échanges.
Pour la circonstance, les deux ministres se sont faits accompagner par des proches collaborateurs imprégnés sur la question, notamment en matière de changement climatique et d’environnement.
Aussitôt après les salutations d’usages et les protocoles habituels, le ministre Amadou Keita a vivement remercié son hôte du jour, pour avoir accepté de venir s’entretenir avec lui du Centre Ouest-Africain de Services Scientifiques sur le Changement Climatique et l’Utilisation Adaptée des Terres (WASCAL). ‘’C’est un réel plaisir de vous retrouver pour parler de ce que nous avons en commun, surtout de ce que nous pouvons faire ensemble’’, dira-t-il. Avant d’expliquer qu’il s’agit d’élaborer ensemble un projet structurant qui rentre dans le cadre du Changement Climatique et l’Utilisation Adaptée des Terres. Et de le soumettre au partenaire Allemand pour financement.
Prenant la parole, le ministre Modibo Koné fera savoir, que WASCAL avec le Pr. Amadou Keita à sa tête, est un important programme qui mérite l’accompagnement de l’ensemble des Maliens. A l’en croire, l’élaboration du projet, objet de la rencontre doit être effective au plus vite. Cependant, il a émis le souhait que d’autres départements ministériels concernés par la question soit impliqués
Le Pr. Moussa Djiré, Recteur de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB), qui représente le Mali au Conseil des Ministres de WASCAL a procédé à la présentation de l’institution sous régionale. Selon lui, il s’agit d’une expression anglaise qui veut dire : West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted land Use. Il a été créée en 2012 par 10 pays de l’Afrique de l’ouest. Il s’agit du Mali, du Niger, du Burkina Faso, du Sénégal, du Togo, de la Gambie, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Benin et du Nigéria. Le Cap Vert a complété le nombre de pays membres à 11, en 2019.
A l’en croire, WASCAL a pour missions de renforcer les capacités scientifiques, de fournir des informations, des connaissances nécessaires sur le changement climatique aux États membres, voire de les aider à bien définir leur politique environnementale. Cela, a-t-il ajouté, afin de faire face aux effets néfastes du changement climatique.
Parlant des initiatives nouvelles que le ministre Amadou Keita souhaite impulser à WASCAL, il a mis l’accent sur le paiement régulier des cotisations ; La mobilisation d’autres sources de financement, pour l’atteinte des objectifs ; L’hydrogène vert et la question des énergies alternatives.
C COM MESRS