De l’indépendance coloniale à nos jours le Mali a connu plusieurs coups d’états. Selon le Banquier Abdoulaye Koita, il est temps que les maliens s’asseyent pour penser à quel modèle politique pour notre système démocratique.
A l’en croire la démocratie partis pluralistes avec emprisonnement de tous les opposants politiques pendant huit ans, ensuite le parti unique pendant vingt-trois ans et les mêmes emprisonnements et pour finir encore en démocratie pluraliste où le perdant est mis au banc de la société avec une casquette d’opposant. Pour s’opposer à quoi, à qui et pourquoi et aussi certains profanes pensent même que c’est cet opposant qui empêche le pays de se développer. Toutes les idées venant de cette opposition aux yeux du vainqueur roi d’un moment sont pour saboter sa gestion. Pour couronner tout cela on attribue à cette personne non gratta le nom de « Chef de file de l’opposition »
Sans m’éterniser sur le passé je propose certaines reformes institutionnels qui sont entre autres : Les élections présidentielles et législatives soient couplées en un seul tour, le premier à l’élection présidentielle devient président de la République et le deuxième président de l’Assemblée Nationale. L’assemblée Nationale qui a pour rôle fondamental le contrôle de l’action gouvernemental, quoi de plus normal que de voir un opposant présider cette instance pour suivre le programme de son adversaire.
A son avis tous, ceux qui auront 5% à l’élection présidentielle deviennent députés à l’assemblée nationale, pas de restitution de caution. Quand un député est dans l’incapacité pour quelques motifs que ce soit celui qui le suit sur la liste de l’élection passée le remplace. Quant au gouvernement, Le Président du parti qui a le plus grand nombre de députés devient premier ministre, il sera chargé de faire les consultations au sein de l’hémicycle pour consolider une majorité de députés pour diriger. Les élections municipales, locales et régionales se déroulent également au même moment, il est possible d’être en même temps sur toutes les listes, après les résultats l’intéressé aura 72 heures pour choisir la liste sur laquelle il veut rester. Les Maires, Présidents de Conseil de Cercle et d’Assemblée Régionale doivent obligatoirement résider au niveau de leur lieu d’élection, tous leurs déplacements doivent être visé respectivement par le sous-préfet, préfet et gouverneur. Avant d’entrer en fonction ils doivent faire la déclaration de leurs biens et cela sera rendu public, le maire au niveau du sous-préfet, le président du conseil de cercle au niveau du préfet et le président de l’Assemblée régionale au niveau du gouverneur.
Parlant du haut Conseil des Collectivité, il suggère qu’à tous les trimestres, que les maires de chaque cercle se rencontrent pendant trois jours pour faire des échanges sur la gestion de leurs communes au niveau d’une sous-préfecture de façon rotative. Tous les semestres les présidents des conseils de cercle se rencontrent au niveau d’une préfecture pendant une semaine pour des échanges sur la gestion de leur cercle. Tous les ans les présidents des assemblées régionales se rencontrent au niveau d’une région pendant deux semaines de façon rotative.
En conclusion, si ça ne tenait qu’à lui, M. Koita, supprimerait la haute cour de justice. Alors elle sera transformée en une juridiction rattachée à la Cour suprême. Elle sera chargée de juger tous les élus, ministres et chefs d’institutions pendant l’exercice de leur fonction.
Dognoume Diarra