L’hôtel Maeva a servi de cadre, le mardi 10 septembre 2024, pour un atelier de formation des acteurs étatiques au niveau décisionnel sur le partenariat public- privé. La cérémonie d’ouverture était placée sous l’égide du ministère de l’économie et des finances, qui a été représenté par son Conseiller Technique non moins président du Conseil d’Administration dudit Atelier, M. Yaya Diarra. C’était en présence du coordinateur du PACEM, M. Sory Bamba; du Coordinateur de l’Unité Partenariat Public-privé , M. Issa Hassimi Diallo et de plusieurs acteurs concernés.
Cette présente session de formation s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs étatiques au niveau décisionnel, notamment celles des secrétaires généraux des différents ministères intervenants dans le processus du partenariat public et privé à travers un appui de l’unité PPP sur financement du projet d’appui à la compétitivité de l’économie malienne (PACEM). Ces formations concernaient la société civile, le secteur public au niveau opérationnel, le secteur privé au niveau opérationnel et le secteur privé au niveau décisionnel.
Par ailleurs, l’un des objectifs de ce projet serait de contribuer à stimuler une croissance économique forte, inclusive, durable et créatrice d’emplois à travers la mise en place des conditions permettant l’amélioration de la compétitivité de l’économie malienne et du développement du secteur privé.
Au représentant du ministre de tutelle de témoigner que cet atelier de trois (3) jours sur le partenariat public privé(PPP) est plus que nécessaire compte tenu du fait du rôle capital d’un secrétaire général dans la chaine de production des éléments d’informations préalables a toute prise de décision par les autorités du Mali. Aussi, il indiquera que le PPP est un moyen qui permettrait de renforcer la mise en relation entre le secteur public et celui du privé sur la base de La complémentarité réciproque entre les acteurs. Et d’ajouter que cette complémentarité est nécessaire dans le contexte actuel de rareté des ressources classiques destinées à la réalisation des projets et en général et spécifiquement les grands projets d’infrastructures.
Enfin, faut-il le rappeler, ce projet a été finance par la Banque Africaine de Développement (BAD) avec une somme estimée à 7,672 milliards de F CFA et une contrepartie de L’État malien d’une somme estimée à 767, 21 millions de francs CFA.
Yacouba COULIBALY