Paix et sécurité au Mali : l’ONG/Infaplus opte pour le renforcement de l’éducation pour la résolution définitive de la crise malienne 

Sene Kunafoni

Crée en 2015 , le Complexe Infaplus est une plateforme regroupant plusieurs organisations et associations de la société civile visant à partager et vulgariser les résultats de travaux des OSC engagées pour la sécurité, la stabilité nationale et la paix universelle par la mise à dispositions des résultats d’analyse et des propositions de recommandations de la réflexion sur les reformes pour alimenter le Dialogue national inclusif au Mali. Dans le but de mettre la lumière sur ses objectifs et recommandations pour la résolution durable de la crise malienne, il était face à la presse le jeudi 12 décembre dernier à l’immeuble « Fondation Seydou KANE ».

Avec à ses côtés Madame FatouDiallo, coordinatrice des associations du complexe Infaplus ; M. Hamane TOURÉ alias serpent Président de la Fédération Nationale des Associations pour la décentralisation et le développement des collectivités territoriales FNAD-CT ; M. A bdoul Aziz Ag Haiballah ; M. Mahamane HAÏDARA, vice-président du conseil national de la paix affilié à la fédération mondiale de la paix et M. Amadou KANE représentant de la fondation Seydou KANE,  M. Inamoud Ibiny YATTARA, Président du Complexe Infaplus a, avant tout propos demandé d’observer une minute de silence en hommage aux victimes civiles, militaires et étrangers de la crise malienne. Puis, il a vivement remercié l’ambassade de la France au Mali, la fondation Seydou KANE et l’ensemble des organisations, associations et partenaires du Complexe Infaplus.

Présentant le bilan des activités menées par le Complexe INfaplus de 2015 à 2019, le Président Inamoud YATTARA a informé qu’il a procédé à la réalisation de plusieurs activités entre autres: la participation à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation ; intervention dans la gouvernance de la sécurité locale ; éducation-recherche-formation ; éducation-paix et sécurité ; cohésion sociale et réconciliation nationale ; environnement et décentralisation et développement local ainsi que l’appui conseil à travers des démarches méthodologiques.

« L’éducation a un rôle considérable dans la résolution de la crise malienne. A cet effet, j’exhorté l’autorité malienne à l’application de l’approche éducative et l’engagement des acteurs locaux pour une paix et sécurité de proximité  durable », a informé le Président Inamoud YATTARA.

Abordant le thème du dialogue national inclusif débuté le samedi 14 décembre 2019 dernier, le Complexe Infaplus a proposé un encadrement des différentes communautés afin qu’elles se retrouvent dans un cadre pouvant aboutir à la résolution pure et simple des problèmes intercommunautaires au Mali. A cet effet, des recommandations et propositions ont été faites au terme du point de presse, à savoir: une révision de la constitution afin de corriger certaines lacunes, surtout au sein de l’école malienne très fragilisée ; mettre le système éducatif malien ( primaire, secondaire et supérieur ) en accord avec les normes internationaux pour une meilleure qualité de l’éducation au Mali ; L’encadrement, la valorisation de l’autorité traditionnelle : acteurs locaux dont les chefs coutumiers, les chefs religieux, les chefs de villages et les chefs de fractions qui pourront jouer un rôle important dans la stabilité et sécurité locale.

La communication faisant toujours défaut au Mali pour la bonne prévention des problèmes, le Président du Complexe Infaplus a conclu tout en  incitant l’autorité malienne à la mise en place de mécanismes de communication pour la bonne analyse des informations et leurs diffusions à temps réel afin de ternir a toutes formes de rumeurs qui suscitent très souvent d’énormes polémiques. Toute chose qui va renforcer la confiance entre la société civile, le pouvoir et les partenaires internationaux, renchérit-il.

 

Dognoume DIARRA

 

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CHU-IOTA/ : La 26eme Session Ordinaire affirme la réalisation du budget 2019 à 80,31 %

La 26eme session ordinaire du Conseil d’Administration du Centre Hospitalier Universitaire de l’Institut d’Ophtalmologie Tropical de l’Afrique (CHU- IOTA) s’est tenue dans sa salle de conférence, le mercredi 11 décembre dernier sous la présidence de M. Lassana Sylvestre Diarra, Président du Conseil d’Administration en présence du Directeur Général dudit Institut, M. Seydou Bagayoko ainsi que d’autres membres du Conseil d’Administration.

Cette 26eme session de l’IOTA portait sur l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session précédente, du rapport technique des activités réalisées du 1er janvier au 30 septembre 2019 et du rapport du budget du 1er janvier au 30 septembre 2019. A l’issue de cette session ordinaire, les administrateurs ont fait le constat d’une évolution des activités de la structure s’élevant à 1 440 541 257 FCFA. La session a fait part sur le projet du budget de 2020 du CHU-IOTA en équilibre,  en dépenses et en recettes à 1 854 979 807 FCFA mais aussi sur le plan opérationnel de 2019.

Aux dires du Directeur Général, la session qui a réuni les administrateurs de l’IOTA sur le plan budgétaire comporte un volet des activités médicotechniques, l’état d’exécution du budget au 30 septembre 2019 et la présentation du PO et du budget 2020. Selon lui, l’année 2019 a vu la consolidation et le renforcement des acquis des années précédentes. C’est ainsi, ajoute-t-il, qu’au 30 septembre 2019, 34 198 consultations ont été réalisées avec 4 754 interventions chirurgicales avec une diversification des pathologies par la prise en charge des décollements de rétine, des glaucomes des pathologies de la paupière et de l’ophtalmo-pédiatrie.

Sur le plan de formation de l’institut,  le directeur Bagayoko a fait comprendre que 36 étudiants de 09 nationalités ont été inscrits au niveau DES; 11 étudiants de 04 nationalités ont été inscrits au niveau ISO; 24 étudiants  de 05 nationalités en optométrie.

Rappelons que le budget 2019 adopté par la 25eme session était de 1 868 507 180 FCFA. De même, la réalisation globale des ressources a atteint 1 497 273 624 FCFA, soit un taux de 80,31%. A la même date, les crédits ont été exécutés à hauteur de 1 454 908 697 FCFA, a affirmé le Directeur Général Seydou Bagayoko.

AMADOU YATTARA  

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