Dans le cadre de la journée internationale pour l’abolition de l’esclavage, la maison de la presse a abrité une conférence de presse de la Coalition Malienne des Défenseurs des Droits de l’Homme (CMDDH) dont la thématique <<Mali et l’esclavage quelle perspective ? >> était au cœur du débat.
La journée internationale pour l’abolition de l’esclavage a été l’occasion pour quelques acteurs d’organisations défendant les droits humains à se réunir. A savoir : les Présidents du TEMEDT, LJDH, APDF et celui de la COMADDH. Le Procureur du Pôle économique, M. Mamadou Kassogué était l’un des principaux conférenciers. Dans ses propos d’opposition à l’esclavage il a dit qu’il conteste cette pratique de toutes ses formes. Selon lui l’esclavage est un des actes d’ignorance que le monde a connu avant la civilisation, donc qu’il est temps que ça prendre fin. Avec la contribution de chacun, nous pouvons, affirme-t-il. Il a aussi engagé des limites judiciaires pour lutter conformément contre le fléau. Il a déploré le fait que, jusque-là, le Mali n’a pas de loi qui conteste l’esclavage, alors que le phénomène continu a enveloppé les 7% de la population au Mali. L’absence de la loi pour lutter contre l’esclavage est un handicap pour l’atteint, mais par ailleurs il existe d’autres moyens pour mettre fin à ce fléau: à savoir des mesures politiques institutionnelles; l’application des conventions relatives aux droit de l’Homme que le Mali a signées a-t-il expliqué.
Pour conclure M. Kassogue a fait des propositions : de mettre en place un comité national de lutte contre l’esclavage pour la révolution et l’éveil de conscience qu’il y ait une loi condamnant juridiquement ce phénomène.
Amadou YATTARA