A l’instar de la Communauté Internationale, le Mali célèbre la Journée Internationale des droits de la Femme sous le thème national: « Répresentativité des femmes à la vie publique et politique: Enjeux, défis et perspectives ». Fidèle à sa tradition, l’atelier Firdaous-As n’est pas resté en marge de cette journée. À l’occasion, l’atelier Firdaous-As a organisé dans ses locaux, une cérémonie symbolique couplée à une remise d’attestations aux femmes en fin de formation, le mercredi 6 mars 2024.
En présence de M. Amidou Traoré, représentant du Maire de la Commune V; de Sekou Koné, Président de l’UJRESMA ; de M. Dramane Dembélé, Président de l’Association des handicapés de la Commune III; de M. Adama Traoré, Président de la Chambre de métiers de la Commune V non moins Président de la Chambre de métiers de Bamako; de M. Sidi Ndour le Président de Association des Centres Privés du Mali (ACIA – Mali ); de Madame Natoumbé Fatoumata Diallo, Présidente de l’Association des Femmes du Camp de Garde de Ntomikorobougou ainsi que de plusieurs Associations et Organisations féminines du Mali.
En effet, l’atelier Firdaous-As organise des activités du genre depuis plusieurs années afin de célébrer la journée commémorant les droits de la femme. A en croire Madame Ballo Assitan Soumaoro, Promotrice de l’atelier Firdaous-As, il serait inconcevable que le centre qui se charge de la formation des femmes pour leur autonomisation reste en marge d’une journée qui valorise ces dernières. Raison pour laquelle l’atelier Firdaous-As l’en fait une de ses préoccupations premières chaque année.
Puisse qu’il s’agit de l’autonomisation de la femme, l’atelier Firdaous-As profite de chaque 8 mars pour organiser la sortie de plusieurs femmes formées en son sein, à travers une remise d’attestations. Les différentes formations qu’ont bénéficié ces femmes portaient sur le tatouage, le henné traditionnel, la pâtisserie, la couture, la coiffure, la décoration et le maquillage durant 3 à 8 mois.
Présent à cette cérémonie, Adama Traoré, le Président de la Chambre de métiers de Bamako et de la Commune V a vivement apprécié les actions menées par Madame Ballo pour l’autonomisation de la femme au Mali. Et de dire que si le monde avait un sous bassement, ce serait bien le métier. Il estime qu’il n’y a ni développement ni de changement sans l’apprentissage du métier.
A cet effet, il a témoigné son soutien sans faille à l’atelier Firdaous-As pour continuer à former les femmes partout au Mali.
Dognoume Diarra