Traversée par la RN3 (Route Nationale 3), la Commune Rurale de Kambila est une commune stratégique composée de 15 villages et hameaux. Stratégique de par sa position géographique, très proche de Bamako bien qu’elle soit de la région de Koulikoro et le cercle de Kati, qui est quasiment collé à la ville de Bamako avec l’expansion démographique. Ladite commune est également stratégiqueà cause de sa potentialitééconomiqueliée au marché de bétail de Dral, un des rares dans la sous-région. Malheureusement, cette commune vit dans l’insécurité totale depuis un certain temps.
La dernière attaque date seulement du jeudi 26 mai 2022, entre trois-heures et quatre heures du matin, ayant enregistrée plusieurs dégâts dont des blessés et des biens emportes par les braqueurs. Ce qui fait un bilan de quatre braquages à main armée en moins d’un mois (entre le 6 et le 26 mai 2022), malgré les efforts consentis par les Forces armées maliennes (FAMa) pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens. Face à cette situation rocambolesque, les habitants de la Commune rurale de Kambila ne dorment que d’un œil.
Selon de sources concordantes, toutes les quatre attaques se sont déroulées dans les alentours du marché à bétails appelé « Dral ». La toute première a eu lieu dans la nuit du samedi 7 mai 2022 juste après le parc a bétail, au Nord-est en partance de Mpèbala, un village de la commune ou un automobiliste et un motocycliste ont été attaques et dont le motocycliste a succombé suite à ses blessures. Toutes les 3 autres attaques dont la dernière était le jeudi 26 mai entre le marché Dral, Fanafiè-Coura et Soninkégny. A préciser que la cité abritant les logements sociaux des militaires est très proche de ces lieux d’attaque.
Aux dires de Georges Kané, Maire de Kambila, cette insécurité a atteint un niveau à tel point que la population préfère renoncer à certaines de ses activités économiques par peur de ne pas être braquée. Il interpelle à cet effet, les autorités compétentes à prendre immédiatement les mesures idoines afin d’endiguer ce mal qui perdure à la porte de Bamako.
Dognoume Diarra