‘’Ce pays-là revient de très loin, il est salutaire d’avoir de bons maçons au pied du mur pour que de solides jalons soient posés au Mali. Il est utopique de vouloir tout faire et avoir de bons résultats en cette phase de transition. Rome n’étant pas faite en un seul jour…, alors, il vaut mieux qu’on se hâte lentement mais sûrement. Ne tombons surtout pas dans la dictature de l’urgence. Le Mali, déjà en lambeaux, a d’énormes défis à relever. Donc tout ne saurait être régler avec un coup de baguette magique’’.
MATENIN NIAMBÉLÉ
‘’Il y a une forte ambiguïté autour de cette transition, le début n’inspire pas trop confiance, on ne sait pas pour le reste. Quand même, la confiance n’est pas du tout de mise. Le CNSP à la main mise sur l’ensemble des particules identiques de l’appareil étatique, ce qui insinue qu’il sera le seul responsable au cours de la transition.
Je crains fort qu’il ne siège d’autres idée derrière ce maquillage des militaires. À leur place je change en illico presto d’envergure et de posture’’.
MAHAMADOU SANGARÉ
‘’La refondation d’un nouveau Mali par des reformes judiciaires, institutionnelles, politiques et électorales’’
SEKOU KONARÉ enseignant animateur
‘’Merci de m’avoir donné l’opportunité de m’exprimer dans votre journal. Je veux une transition qui traite les affaires les plus urgentes. C’est-à-dire : les aspects sécuritaires ; De lutter jusqu’au dernier degré la corruption (en faisant en sorte que l’argent détourner soit restitué à l’État) ; En adaptant la constitution aux réalités de notre pays ; En révisant les codes électoraux pour éviter les fraudes et les crises post-électorale ; En élaborant une stratégie permettant de palliée aux aléas du chômage des jeunes.
Tout en souhaitant bonne chance à l’équipe qui a été constituée et en exhortant les Maliens à donner un peu deux pour la réussite totale de cette transition afin de hisser notre pays à l’échelle internationale. Merci !’’
Balla SANGARÉ, logisticien
‘’De prendre au sérieux les secteurs clés comme l’éducation un pays dont l’éducation est ignorée est un pays ignorant qui n’avance pas, la santé, de faire en sorte que les hôpitaux publics deviennent des hôpitaux et non des abattoirs, qu’ils assainissent l’armée’’
Madame Mallé SÈTÈ TRAORÉ
‘’Une élection transparente et libre’’
MAMADOU COULIBALY ECONOMISTE
‘’En cette phase de la transition au Mali, nous invitons les autorités maliennes de la transition, à semer les « graines contre l’instabilité au Mali » et qu’après la transition, que le nouveau élu soit un « Patriote nationaliste ». Ensemble pour la stabilité pérenne au Mali. Que les maliens aient pitié du Mali. Que le Tout Puissant Allah bénisse et protège les maliens et le Mali’’.
Dr FATOGOMA TOGOLA, pharmacien
‘’Bonjour à toute la rédaction du journal le Confident ! Merci pour cette question! Elle est très simple dans sa formulation mais importante dans le fond. J’aimerais voir une transition qui pose la base d’un Mali nouveau à travers des institutions fortes. Elles le sont quand la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire est effective et réelle. Il faut élaborer les textes fondamentaux de la République de sorte qu’il n’y ait plus de complaisance possible entre les trois pouvoirs.
Les autorités transitoires doivent mettre en valeur la culture d’une justice équitable entre les maliens. Le chauffeur citoyen malien fautif doit être jugé dans les mêmes conditions que le ministre citoyen malien ayant commis une faute. L’égalité des chances doit être cultivée entre tous les enfants de la République par la transparence dans toutes les compétitions nationales.
Grosso modo, la transition doit mettre un nouveau Mali en marche avec un nouvel Homme qui place la patrie au-dessus de l’intérêt personnel. Cela est possible avec un pouvoir exécutif laborieux, compétent, altruiste…; un pouvoir législatif responsable et vigilant aux activités gouvernementales; et une justice saine et consciente de l’importance du rôle qu’elle joue dans la société.
SEKOUBA DIARRA, enseignant au Lycée de Kita
Réalisé par Dognoume Diarra