Le samedi 25 janvier 2020, le parti MODEC (Mouvement pour un Destin Commun) a tenu son Conseil national à la Maison du Partenariat AngeRS-Bamako, sous le thème: « L’intervention des Forces de défense et de sécurité étrangères au Mali ». C’était en présence de tous les délégués du parti venus des régions et cercles du Mali.
À l’entame des activités, le Président du MODEC, M. Konimba SIDIBÉ a fait savoir que deux points seront à l’ordre du jour, à savoir : la position du MODEC face à la Présence des forces étrangères au Mali et la mauvaise gouvernance du Président IBK.
Sans aucune hésitation, il a évoqué que le problème du Mali se trouve au niveau de la gestion catastrophique du pouvoir par IBK. Parlant des élections législatives prévues pour le 29 mars 2020, le Président Sidibé a exposé les inquiétudes du MODEC. Selon lui, le Gouvernement n’est pas en mesure de réaliser des élections crédibles. ‘’Si le gouvernement s’amuse à bâcler les législatives comme il l’a fait lors des présidentielles, il trouvera les militants et les sympathisants du MODEC sur son chemin’’, a-t-il dit. Et d’ajouter que le MODEC n’est pas prêt à tolérer une autre débâcle électorale pour tuer la démocratie chèrement acquise au Mali. ‘’Comme tous les autres partis, le MODEC ira aux élections, mais exige que cela soit crédibles et transparentes. Le MODEC ne veut plus que la voix du peuple malien soit volé afin d’installer des imposteurs au pouvoir’’, dira-t-il avec insistance. Et de faire savoir que, aller de l’avant et faire du MODEC une formation politique qui compte sur la scène nationale, est leur priorité.
À l’issue des discussions autour des points à l’ordre du jour, des résolutions et des recommandations ont été faites par l’Assemblée, dont : Le problème du Mali n’est pas dû à la présence des forces étrangères, mais la mauvaise gouvernance d’IBK ; Le Mali n’est pas en capacité de lutter valablement face aux terroristes, raison pour laquelle le MODEC est pour l’intervention des forces étrangères, mais pas sous la forme actuelle qui met le Mali sous tutelle. Une chose que la France de De Gaule a refusé par le passé ; La position litigieuse de la France qui doit changer ses manières d’approche vis à vis du Mali ; Si les forces étrangères sont là pour aider le Mali et non le contraire, de cesser de traiter le Mali, un pays souverain sous le même pied d’égalité que les groupes armés ; Le retour de l’administration malienne à Kidal et partout au Mali ; Le retour des réfugiés maliens dans leurs villes, familles et villages respectifs sans délai.
Dognoume DIARRA