Dans une de nos précédents publications, l’état défectueux des maisons de Sokolombougou, dans la Commune Rurale de Diago sous l’effet des explosions d’une carrière avait été dénoncé par notre rédaction. Après la publication dudit article intitule « À Sokolombougou commune de Diago cercle de Kati, les explosions de la société d’extractions des graviers TCMCS SARL brisent les murs des habitations », nous avons eu accès au contact d’un des responsables de la société du nom de Baye Boubacar Bah que nous avons urgemment contacté pour alerter et avoir d’amples informations sur le contrat liant le village et la société en question.
En effet, selon les informations du responsable Baye Boubacar Bah, à la suite de la publication de cet article une réunion extraordinaire s’est tenue à la préfecture de Kati sous le leadership du Préfet Harouna Diarra. La dite réunion a regroupé la délégation du village de Sokolombougou, les responsables de la société TCMCS SARL, le maire de la commune de Diago et le préfet de Kati. Selon Mr Bah, un terrain d’entente a été trouvé entre les deux (2) parties (Sokolombougou et la société TCMCS SARL).
A ces dires, dès que la Société a appris que les murs de certaines habitations du village ont commencé à se briser, le Préfet a été contacté rapidement et une mission technique y a été dépêchée pour faire le constat. “Cela, avant même de savoir si les causes de ces dégâts son dus aux explosions de la carrière, car le service technique n’a pas terminé leur travail. Avant l’envoi de cette mission j’ai été contacté par les habitants du village pour m’informer sur les dégâts sur les habitations. Je les ai même dit que nous allons envoyer une tonne de ciments et du sable pour réparer les maisons, mais les villageois ont refusé cette offre sous prétexte que c’est le maire qui les ont dit de ne pas prendre”, a clamé Baye Boubacar Bah.
“Au cours de la réunion du lundi 01 juillet nous avons échangé sur les doléances faites par le village qui sont entre autres : L’installation des lampadaires au centre de santé du village, la réparation des maisons endommagées, le creusage d’un forage à grand diamètre, le curage d’un marigot du village”, a-t-il ajouté.
Pour finir, Baye Boubacar Bah a informé qu’au niveau de la société, qu’une réunion sera tenue entre les responsables afin de voir ensemble ce qui serait bon à faire pour satisfaire les doléances formulées par le village, notamment les doléances qui sont d’intérêt public et conforme aux règles en vigueur dans le code minier.
La rédaction