Depuis quelques années, la Commune I du District de Bamako est devenue une commune où la construction illicite ne semble plus être un délit pour les prédateurs fonciers. Cela s’illustre par les nombreuses constructions illégalement faites sur les emprises des rails qui longent ladite Commune.
Comme si cela ne suffisait pas, en voilà une propriétaire de ces constructions illégalement faites qui se procure, dans la plus grande illégalité, de 4 mètres d’une rue à Fadjiguila Razel sans être inquiet. Selon les documents que nous possédons sur ledit dossier, la rue rétrécie a une largeur de 12 m dans le plan de lotissement de la Zone Razel, mais sur le terrain sa largeur est actuellement de 8 m à cause d’une maison illicitement construite sur les emprises des rails.
En réalité, la propriétaire de ladite maison semble être une personne intouchable même si beaucoup de Maliens pensaient que la page des intouchables était désormais tournée au Mali. La construction reste intacte, malgré la lettre n°3232 de la Direction Nationale de l’Urbanisme et de l’Habitat du 21 décembre 2015 et la lettre No054 du Gouvernorat du District de Bamako en date du 27 janvier 2016, toutes affirmant que la voie de 12,00 m en question est réduite à 8,00m de largeur par les investissements réalisés par des tierces personnes. Il s’agissait bien des réalisations sur les parcelles BS/1, BT/1, BT/9, BU/1 et BU/10 du plan d’application de Fadjiguila non approuvé.
Ces lettres de la Direction de l’Urbanisme et du Gouvernorat étaient suite à des lettres de demande d’intervention sur le Rétrécissement de la rue 00025 faite par un habitant de ladite rue en date du 23 juin dont nous taisons le nom et prénom ainsi que son adresse. Il avait pris le soin d’informer afin que des dispositions utiles soient prises pour que le plan de lotissement soit respecté pour le bien-être de tous les riverains. Il est à ajouter que dans les lettres du Gouvernorat et de la Direction de l’Urbanisme, il était bien souhaité par ces derniers que des dispositions seront prises afin de démolir la construction illicite pour libérer l’emprise de cette voie qui du reste est un domaine public, donc inaliénable, insaisissable et imprescriptible.
Mais hélas, malgré toutes ces sommations des autorités au-delà de celles de la Mairie de la Commune I, la propriétaire n’a toujours pas libéré la rue 00025. Au lieu de libérer la totalité des 4,00m illégalement occupés, elle a libéré 1,00m. Selon de sources concordantes, elle serait en complicité avec un agent de la Mairie de la Commune I qui serait en train de trahir les ordres du Maire, du Gouverneur et même de la Direction de l’Urbanisme pour la couvrir dans la plus grande illégalité.
A suivre…..
Dognoume Diarra