Dans une vidéo d’information, le Directeur Général du Commerce et de la Consommation retrace ce qu’a fait le gouvernement depuis le début de la crise sur les prix des produits de première nécessité.
Depuis le déclenchement de la crise économique mondiale soldée par la pénurie de certains produits alimentaires sur le marché international, ce qui a impacté sur le prix des produits importés fréquemment consommés au Mali. Le gouvernement a mis en place un Conseil National du prix, cette table réunissant les autorités et les opérateurs économiques afin de fixer un prix plafond, des compromis de part et d’autres ont parvenus à trouver un consensus.
« En subventionnant les prix des produits de première nécessité, le gouvernement a perdu son impôt sur les marchandises importées trouver dans des conditions d’inflation sur le marché mondiale » explique Boukadary Doumbouya DGCC.
Mais actuellement compte tenu de la situation du pays, le gouvernement a un besoin nécessaire de ses impôts perdus, « le gouvernement ne peut pas éternellement accepter de perdre ses impôts. Que cela soit le riz, l’huile, lait, sucre et autres, dorénavant à compter de ce jour, le gouvernement réclamera ses impôts » affiche M. Doumbouya.
« Nous sommes en négociation avec les opérateurs économiques sur cette taxation des produits cités, depuis quatre à six mois. Nous les avons exhortons malgré la suspension de la subvention de l’Etat qu’ils impliquent davantage afin de bannir la mauvaise manière de commerce aux maliens en cette période crucial. Les prix qui sont fixés maintenant sont fait en unisson avec les opérateurs économiques, seront évalués à chaque période» raconte t’il.
Mohamed CAMARA
Reflet d’Afrique