Afin de contribuer à renforcer le partenariat gagnant-gagnant entre les organisations et coopératives agricoles au Mali et les institutions financières (Banques, SFD, Structures de garanties, Assurances agricoles, etc.…), la CNOP a organisé un atelier de communication, le lundi 24 juillet 2023 à l’Olympe Hôtel de Bamako. C’était en présence du Président de l’AOPP, M. Tiassé Coulibaly accompagnant le Président de la CNOP, M.Ibrahim Coulibaly.
Avec comme participants les instances de crédit des banques et des SFD, le FGSP-SA, les compagnies d’assurance agricoles, les partenaires techniques/financiers et les Responsables, le Président de la Coordination Nationale des Organisations Paysannes estime que la rencontre vise les objectifs spécifiques suivants : Présenter l’état des lieux des institutions financières intervenant dans le secteur de l’Agriculture, principaux produits financiers actuellement offerts par ces institutions financières et autres spécificités; Favoriser un cadre d’échanges sur les problèmes et perspectives de renforcement de partenariat fécond entre organisations et coopératives agricoles au Mali ainsi que sur le rôle des institutions financières pour le renforcement du partenariat avec la CNOP; Présenter brièvement la CNOP et ses fédérations membres, en particulier les acquis, contraintes, opportunités et défis liés à son développement au Mali ; Formuler des recommandations sur la base des échanges autour de l’identification des mécanismes et stratégies de financement appropriés pour une meilleure collaboration entre la CNOP et les Institutions Financières.
Selon Ibrahim Coulibaly, le président de la CNOP, l’atelier s’inscrivait dans la ligne droite d’une tradition que la CNOP a initié depuis un certain temps pour discuter avec les Institutions de Financement dans leur globalité. Il ajoute que les paysans représentent presque 75% de la population du Mali, donc la plus grande partie de la population. Agriculture, un secteur privé, mais malheureusement le président Coulibaly affirme qu’elle n’est pas traitée comme tel et également très mal financée.
» L’augmentation des besoins en produit alimentaire de notre pays devient de plus en plus important et des risques comme ce que nous avons connu récemment avec la fermeture de l’importations du blé et autres sont énormes pour un pays qui dépend des autres pays sur le plan alimentaire. Si nous voulons qu’il y ait suffisamment des produits agricoles transformés au Mali, mis sur le marché malien au bénéfice des consommateurs, il faut qu’on investisse dans l’agriculture. Et cela est impossible sans un rôle très actif des banques. Les paysans maliens savent travailler, il y’a un aucun doute en cela, ce qui nous manque c’est le moyen. C’est un dialogue que nous avons depuis un moment, nous voulons donné une nouvelle dimension, aller à des propositions très opérationnelles avec lesquelles nous allons approché les autorités de ce pays pour les expliquer qu’il faut emprunter cette voie pour que les paysans puissent être à l’aise et faire des productions afin que les consommateurs puissent avoir des produits constamment, à de prix raisonnables sur le marché, >> a conclu M. Ibrahim Coulibaly.
Arouna Birama Togola