Selon de sources concordantes , Fousseyni Coulibaly, depuis sa mise à la disposition du Gouvernorat du District de Bamako, le 27 avtil 2021, est délaissé à la maison parce que le Gouvernorat n’a aux dernières nouvelles pas reçu la décision de son affectation. Chose que les camarades du syndicaliste Fousseyni Couibaly dénoncent avec la dernière rigueur en faveur d’une conférence de presse organisée le mercredi 27 avril 2022, pour commémorer l’anniversaire de cette mutation qu’ils estiment arbitraire et illégale.
Contrairement à la salle de conférence de l’hôpital qui était prévue, une circonstance » malencontreuse » qui ne dit pas son nom a fait que ladite conférence fut tenue dans la cour du CHU en face l’entrée du bureau du Directeur Général sous les commandes du Secrétaire Général, le Dr Guida Landouré, neurologue. Avant d’entrer dans le vif du sujet, il a invité les uns et les autres à observer une minute de silence à la mémoire de leur camarade Zoumana Niaré décédé le mardi 26 mars puis une minute de silence en hommage à tous les Maliens qui se sont sacrifiés pour le Mali.
Ainsi après avoir chanté l’hymne national, le Dr Guida Landouré a informé que l’objectif est de dénoncer et informer l’opinion nationale et internationale d’une injustice faite le 27 avril 2021 contre le camarade Fousseyni Coulibaly qui a été, selon eux, arbitrairement muté du CHU du Point-G en le mettant à la disposition du gouvernorat du district de Bamako avec violation flagrante des lois administratives (98-012 sur la gestion des usagers) et syndicales. Aussi, d’exiger le retour sans délai du camarade Fousseyni Coulibaly en le mettant dans tous ses droits dont le droit de travail.
Faisant l’historique des actions menées entre le syndicat des travailleurs du CHU du Point-G et l’administration de l’hôpital et même du Ministère de la santé et du développement social, le Secrétaire Général a fait le point sur la négociation qui avait été enclenchée avec Madame le Ministre.
Il a informé que cette négociation avait abouti à de propositions concrètes parmi lesquelles le retour de Fousseyni au CHU du Point-G. Mais, il regrette qu’en vain, d’août à maintenant , Fousseyni n’est toujours pas de retour au Point-G pour servir le pays et aucune raison valable n’est donnée à cet effet. Face à cela, le Secrétaire Général, le Dr Landouré se demande si le Mali Kura tant prononcé dans les bouches à longueur de journée est une réalité.
» Le retard dans la tenue du Conseil d’Administration du CHU du Point-G n’est pas de notre faute comme on le fait croire. Seulement nous avons dit qu’on ne va pas accepter qu’il se tienne en présence des gens qui ne sont au courant de rien sur les activités et les difficultés du CHU. Raison pour laquelle le CA n’est pas encore tenu. Il faut que l’administration arrête de nous intimider et il faut que le Directeur respecte nos droits », a précisé le Dr Landouré.
Par ailleurs, le Secrétaire Général a abordé la problématique autour du plateau technique du CHU. Il a porté un démenti sur le fait que toutes les analyses sont disponibles au niveau du CHU du Point-G présentement. Il a temoigné que certains examens clés de la spécialité même du DG Diall, en tant que cardiologue, n’existent pas au CHU du Point-G en plus du bilan pré-opératoire, le groupage sanguin compris.
De ce fait, il dénonce le fait que le CHU du Point-G, un hopital de dernière référence vis-à-vis de la pyramide sanitaire soit aujourd’hui un dortoir, parce-que le malade y est hospitalisé, mais presque toutes les analyses sont faites ailleurs pour non disponibilité ou retard dans leur réalisation.
Pour finir, il a exhorté l’opinion nationale tout en informant que tant qu’on ne s’attaque pas au problème de bradage des droits des travailleurs par l’administration, les efforts de la transition ou du moins, du Mali Kura ne seront jamais une réalité au CHU du Point-G.
Dognoume Diarra