D’après des parents victimes, la difficulté des parents à avoir les fiche de déclaration pour leurs enfants serait due à la mauvaise volonté de certains agents à la maternité de Korofina. Selon bon nombre de parents il y’a plusieurs mois qu’ils n’arrivent pas à avoir la fiche de déclaration pour faire l’acte de naissance de leurs nouveaux nés et sans qu’aucune information sur la cause.
Selon un des victimes du nom de C.S, depuis le mois de juin 2019 passé, une semaine après la naissance de sa fille il s’est rendu à la maternité de Korofina pour récupérer la fiche de sa fille. On lui a donné un reçu en contrepartie d’une somme de 1000 FCFA et un rendez-vous d’une vingtaine de jours. Au jour du délai il s’est retourné et c’est le même scénario qui s’est passé en lui donnant un autre rendez-vous, mais avec un délai plus long que le premier. Et, avec la conviction que qu’elle qu’en soit la durée d’un délai, il arrivera tant qu’on est vivant. « Le jeudi tout près je suis encore retourne à la maternité pour voir l’état de la fiche et elle n’était pas encore faite. J’ai également vu un vieux qui était tristement sur les nerfs et avait même commencé à agresser l’agent sanitaire dans son bureau évoquant qu’il en a marre des faux rendez-vous », s’indigne la victime. La victime renchérit qu’une femme venue de Moribabougou a également témoigné que ça fait plusieurs mois qu’elle est dans la même merde et que son enfant est même sur le point de marcher. « Sont-ils là pour servir les gens ou c’est une question de dessous des able? N’y a-t-il pas de chef au CSRef de Korofina pour mettre fin à cette pratique, ou nous informé sur sa cause », interroge un autre parent dans la même situation.
Selon certains citoyens, ce phénomène n’est pas seulement dans les services sanitaires, mais aussi et surtout dans les administrations ; la police et pire, dans l’administration judiciaire. Une fois avoir besoin de ces services c’est un problème car tu es dans l’obligation de corrompre pour avoir ses besoins. Il est grand temps que les autorités prennent de mesures correctives contre cette discrimination dans les différents services du pays.
Amadou YATTARA