Ibrahima Kébé, commissaire principal de l’association politique Faso Kanu, a participé à différentes activités à Caracas du 18 au 21 avril à l’invitation du Gouvernement vénézuélien (à l’appel du Président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro Moros) et de l’Alliance bolivarienne pour les peuples d’Amérique et le Traité Commercial du Peuple (ALBA-TCP) ainsi que l’Institut Simon Bolivar (ISB).
Ces activités comprenaient le « Rassemblement mondial pour une alternative sociale » les 18 et 19 avril, le « Séminaire de la jeunesse anti-impérialiste en lutte et pour la solidarité » le 20 avril, et en tant qu’observateur international accrédité au processus de Consultation Populaire le 21 avril. Au cours de cette consultation, les communes vénézuéliennes dans le cadre de la démocratie directe, ont voté pour le projet communautaire qu’elles estiment prioritaire sur leur territoire.
Le Rassemblement mondial pour une alternative sociale a débuté le jeudi 18 avril avec une présentation culturelle et des mots de bienvenue de Jorge Arreaza, secrétaire de l’ALBA-TCP. Ensuite, des séminaires ont abordé divers thèmes tels que “les dangers et les menaces pour l’humanité” ; “la civilisation décadente” ; “un impérialisme en tant qu’ennemi”, et “la nécessité d’un projet commun ». Parmi les intervenants figuraient des intellectuels et des leaders sociaux tels que Atilio Borón (Argentine), Rania Khalek (États-Unis/Liban), Juan Carlos Monedero (Espagne), Carlos Rosero (Colombie), Tebogo Phadu (Afrique du Sud), Marta Martín (Espagne), Abel Prieto. (Cuba), Messilene Gorete (Brésil), entre autres.
Le 19 avril, deux débats hors du commun ont eu lieu : « Le principe de l’unité en tant qu’élément changeant », dirigé par Jorge Arreaza ; et « Hyper-impérialisme et une alternative sociale mondiale », dirigé par Vijay Prashad de l’Institut tricontinental de recherche sociale.
Le samedi 20, a eu lieu le “Séminaire de la jeunesse anti-impérialiste en lutte et pour la solidarité”. Lors de cet événement, aux côtés d’Ibrahima Kébé, d’autres jeunes panélistes ont participé, notamment Khady Badiane (FRAPP/Sénégal), Deyong Chung du Centre International Stratégique de Corée du Sud, Andrea d’Alba TCP d’Argentine, Nour Arafa du Parti communiste jordanien, Watan Alabed de Palestine et Genesis, responsable jeunesse au Venezuela.
La modération de cette activité était assurée par Blaise Junior du Mouvement Socialiste du Ghana et Sabina Wildman du Parti socialiste pour la libération aux États-Unis. « Ibrahima Kébé salué pour son éloquence, a captivé l’audience avec son analyse percutante sur le Sahel et les tactiques de déstabilisation de l’impérialisme », selon les témoignages recueillis sur place.
Ibrahima Kébé, représentant de son organisation anti-impérialiste, panafricaniste et internationaliste, s’est engagé dans un appel à l’unité et à la lutte des peuples pour un agenda mondial de l’alternative sociale conformément à la réalité de chaque pays, aux côtés de délégués de 60 pays, des personnalités telles que le président Nicolas Maduro, Delcy Rodriguez, la vice présidente de la République Bolivarienne du Venezuela, ainsi que des dirigeants sociaux comme Evo Morales, ancien président de la Bolivie, Manuel Zelaya, ancien président du Honduras, Jorge Arreaza, ancien Vice-président du Venezuela et Secrétaire général actuel de ALBA-TCP, João Pedro Stedile, Économiste militant brésilien et Llanisca Lugo, membre du Centre Martin Luther King et de la Marche Mondiale des Femmes à Cuba ont également participé à cet événement significatif. Il y a eu un total de 500 participants.
La rencontre a clairement affirmé son soutien sans faille à la Palestine, à Cuba, à Haïti et à Jorge Glass, le leader et ancien vice-président de l’Équateur. Ce regroupement a permis de développer des stratégies pour s’opposer aux nouvelles formes d’intervention impérialiste et de présenter un programme d’actions pratiques que les populations pourraient adopter pour contrer l’impérialisme et son modèle économique et social insoutenable.
L’objectif était de trouver un consensus menant à des solutions collectives pour les véritables problèmes des populations et à l’élaboration d’un nouveau modèle civilisateur. Après les activités susmentionnées, Ibrahima Kébé, Me Bénéwendé Sankara du Burkina Faso, et d’autres ont eu une rencontre directe avec le Vice-ministre vénézuélien pour l’Afrique, Yuri Pimentel. Les discussions ont porté sur la résistance bolivarienne contre l’occupation étrangère et l’impérialisme, depuis l’époque de Simon Bolivar jusqu’à Chavez et au président actuel. De plus, les opportunités de coopération entre le Venezuela et des pays tels que le Mali et le Burkina Faso ont été explorées.
M . C