Les acteurs de l’industrie du karité se sont rassemblés du 7 au 9 octobre 2021 à Ouagadougou la capitale burkinabé pour la 2e édition du Salon International du Karité de Ouagadougou combiné avec la Conférence Nationale du Karité (CNK).
A l’issue des 72 heures, prenant en compte les recommandations du SIKO, le gouvernement du Burkina Faso, a décidé d’institutionnaliser le SIKO en une biennale. Dans son discours de clôture de l’événement, le représentant du Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a laissé entendre que le gouvernement analysera avec une grande observation les différentes recommandations formulées par les acteurs.
Pour sa part, lors de la cérémonie d’ouverture, le 7 octobre, le Ministre de l’Environnement, de l’Économie Verte et du Changement Climatique, Siméon Sawadogo, représentant le Président du Faso, a salué l’initiative et invité les acteurs à promouvoir la consommation locale.
Bref apercu du SIKO et de la CNK
Le Salon International du Karité de Ouagadougou (SIKO) et la Conférence Nationale du Karité (CNK) sont organisés par la Table Filière Karité en collaboration avec l’Alliance Globale du Karité et l’Unité Nationale de Mise en Œuvre du Cadre Intégré Renforcé au Burkina Faso. Le thème de cette année est intitulé : « Faire de la transformation des produits du karité, un des principaux leviers de création d’emplois et de lutte contre la pauvreté des femmes et des jeunes en contexte de Covid-19 ». L’événement a été marqué par des discussions en panels, portant sur plusieurs thématiques notamment : l’état des lieux, les défis et perspectives de développement de la filière karité au Burkina Faso ; l’industrie du karité et les opportunités de création d’emplois au profit des jeunes et des femmes ; le financement du secteur et les produits financiers adaptés aux défis de la compétitivité ; l’environnement et la protection de la ressource karité et l’autonomisation des femmes. A cela s’est ajouté une expositions des PMEs pour promouvoir les produits du karité, des sessions B2B et une série de formation sur les exigences d’exportations du beurre de karité, des amandes et des produits cosmétiques de l’Afrique de l’Ouest vers des marchés porteurs en Asie (Japon, Chine, Corée du Sud) et en Afrique (Afrique du Sud, Angola, Kenya).
La cérémonie d’ouverture a connu près de 400 participants notamment des collectrices et transformatrices, des PMEs, de grandes industries, des ONGs, des cadres de différents Ministères, notamment le Ministère de l’agriculture, le Ministère de l’Environnement, de l’Économie Verte et du Changement Climatique et le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Participant à l’événement, le Directeur Général de l’AGK, Aaron Adu a profité de l’occasion pour solliciter un partenariat avec les différents ministères en vue de mettre en œuvre des actions innovantes d’accompagnement des acteurs, sur la base de 3 piliers importants du plan stratégique quinquennal de l’Alliance Globale du Karité à savoir la durabilité, la promotion et la qualité.
Rappelons que l’événement a connu plusieurs délégations internationales venues notamment du Bénin, du Togo et du Mali.
Mamoutou Tangara