MARCHE MALIEN : Le Ministre de l’industrie et du Commerce et son homologue de l’Economie et des Finances font le point des efforts du gouvernement

Sene Kunafoni

En compagnie de son homologue Alhousseyni Sanou de l’Economie et des Finances ainsi que du Directeur Général de la DGCC M. Boucadary Doumbia, le Ministre de l’Industrie et du Commerce était face à la presse le mardi 22 novembre 2022. À l’ordre du jour les perspectives prises pour faire face à la vie chère et anticiper les difficultés que cette vie chère peut poser sur la population.
En effet, il y’a trois mois qu’une conférence du genre avait été tenue sur la même question au Ministère de l’Industrie et du Commerce. L’objectif selon les Ministres, est de réitérer à la population malienne que la vie chère est un phénomène mondial causé par la crise Covid-19, la crise Ukrainienne ainsi que l’embargo fait sur le Mali par la CEDEAO pendant 6 mois. Ils ajoutent que depuis le déclenchement de la crise économique mondiale soldée par la pénurie de certains produits alimentaires sur le marché international, ce qui a impacté sur le prix des produits importés fréquemment consommés au Mali. Le gouvernement a mis en place un Conseil National du prix, qui réunissant les autorités et les opérateurs économiques afin de fixer un prix plafond, des compromis de part et d’autre ont parvenus à trouver un consensus. A cet effet, ils ont promu le maintien du prix du Kilo du sucre à 450 FCFA des stocks qui sont en cours de route avant le début de la campagne sucrière des usines nationale.
Aux dires du Directeur General de la DGCC, en subventionnant les prix des produits de première nécessité, le gouvernement a perdu son impôt sur les marchandises importées trouvé dans des conditions d’inflation sur le marché mondial. Mais actuellement, renchérit-il, compte tenu de la situation du pays le gouvernement a nécessairement besoin de ses impôts perdus. Le gouvernement ne peut pas éternellement accepter de perdre ses impôts, témoigne le Directeur Doumbia. « Que cela soit le riz, l’huile, lait, sucre et autres, dorénavant à compter de ce jour, le gouvernement réclamera ses impôts, » affirme M. Doumbia.
Tout en confirmant les dires des Ministres, M. Doumbia a réitéré qu’ils sont en négociation avec les opérateurs économiques sur cette taxation des produits cités, depuis quatre à six mois. ‘’Nous les exhortons, malgré la suspension de la subvention de l’Etat qu’ils s’impliquent davantage afin de bannir la mauvaise manière de commerce aux Maliens en cette période cruciale. Les prix qui sont fixés maintenant sont faits en commun accord avec les opérateurs économiques, ils seront évalués à chaque période’’ conclura-t-il.
Dognoume Diarra

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