MALI : La déclaration de Kati lancée par le parti politique, les Démocrates Progressistes Maliens (DPM), sur certains aspects de la transition au Mali

Sene Kunafoni

Comme prévu, la cellule de communication du parti politique, les Démocrates Progressistes Maliens (DPM) a lancé une déclaration, le jeudi 10 mars 2022. Ladite déclaration est intitulée la « déclaration de Kati du 10 mars 2022 ».

Cette déclaration de Kati porte sur la transition au Mali dans certains de ses aspects à savoir la sécurité nationale et la levée des sanctions de la CEDEAO instaurées au Mali depuis le 09 janvier 2022 ; certaines prises de position et des propositions de solutions.
Le parti politique *DPM* informe ses militants et sympathisants, l’opinion nationale et internationale, qu’à travers cette déclaration de Kati du 10 mars 2022, qu’il se prononce sur la transition, l’armée nationale du Mali, le conseil national de la transition, la diminution des perdîmes et budgets de fonctionnement des institutions de la république, le fonctionnement des départements ministériels, l’aspect politique pour la levée des sanctions de la CEDEAO, d’autres mesures de position et propositions.

I. LA SECURITE NATIONALE ET LE RENFORCEMENT DES FORCES ARMEES MALIENNES

Le parti politique *DPM* rappelle que le Mali est en guerre et son intégrité territoriale est menacée, et est dans une insécurité sur l’ensemble de son territoire. Il félicite très sincèrement les braves soldats maliens qui se battent nuits et jours aux fronts pour la sécurité des maliens et de leurs biens, et pour l’intégrité territoriale du Mali. Pour le renforcement de la sécurité nationale, en cette période très sensible et pour la défense de la patrie, à travers les forces armées maliennes :
1) Le rappel de tous les généraux et hauts gradés qui sont en chômage technique depuis un certain temps ;
2) Le rappel de tous les généraux et hauts gradés qui sont aux niveaux des ambassades et des représentations diplomatiques, et de l’administration ;
3) Le rappel de tous les généraux et militaires qui sont aux niveaux des gouvernorats et des préfectures pour les remplacer par des administrateurs civils formés en la matière par l’Etat malien ;
4) Dissimuler tous les secrets de l’armée nationale du Mali ;
5) Interdire toutes les communications propagandistes sur l’armée nationale du Mali et les forces armées maliennes ;
6) Le renforcement des forces armées maliennes par des recrutements communautaires ;
7) Le renforcement du renseignement militaire et du renseignement d’Etat par la mise en œuvre du renseignement communautaire (cf. document disponible au commissariat à la réforme de la sécurité) ;
8) Mettre l’armée nationale, les forces armées maliennes en dehors en dehors des débats politiques sur les places publiques.

NB : Ce qui se passe au Mali en matière de communication par autrui sur l’armée malienne, en dehors des services de l’armée habilités en la matière, ne se fait nulle part ailleurs dans le monde.
Le parti politique *DPM* estime que ces communications par autrui vont à l’encontre de la sécurité nationale du Mali, à l’encontre des forces armées nationales maliennes, à l’encontre du peuple malien, et à l’encontre du Mali. Nous saluons les autorités militaires de l’armée nationale du Mali.

II. LE CONSEIL NATIONAL DE LA TRANSITION (CNT)

Le parti politique *DPM* propose de dissoudre le conseil national de transition (CNT) dans sa composition actuelle parce que composé par des conseillers pour la plupart incompétents et qui ignorent totalement leurs rôles, alors que le peuple malien et le Mali sont dans un tournant très décisif de leurs évolutions dans tous les domaines et secteurs.

Le parti politique *DPM* propose :
– Que le nombre de conseillers du CNT soit drastiquement réduit et que sa composition soit en fonction des compétences dans tous les domaines et secteurs au Mali (Intérieur et diaspora) ;
– La réduction des perdîmes des conseillers à 750.000 FCFA par mois, en ces temps très difficiles pour les maliens et le Mali ;
– Que les conseillers du CNT et le CNT jouent pleinement et réellement leurs rôles.

III. LA REDUCTION DES BUDGETS DE FONCTIONNEMENT ET DE SOUVERAINETE AU NIVEAUX DE TOUTES LES INSTITUTION DU MALI

A l’instar des budgets de fonctionnement des services publiques de l’Etat à prestation qui ont été réduits à 85%, le parti politique *DPM* propose de réduire les budgets de fonctionnement et salaires des responsables des institutions, aux 2/3, c’est-à-dire qu’elles prennent le 1/3.

En plus du Ministère de la défense, que les budgets de fonctionnement des services de prestation et administratifs de santé soient améliorés afin de faciliter les prises en charge rapides des patients et pour des soins de qualité dans les centres de santé de référence, dans les hôpitaux et dans les centres de santé communautaires, et de certaines missions fondamentales pour la qualité des soins.

IV. AUX NIVEAUX DES DEPARTEMENTS MINISTERIELS

Le parti politique *DPM* signale et indique aux autorités militaires de la transition, que les départements ministériels doivent s’occuper réellement et sincèrement de l’amélioration et du renforcement des indicateurs de qualité à travers la ressource humaine de qualité (compétences, parcours et statuts et profils), la production des résultats, et de certains autres aspects de fonctionnements fondamentaux des services liés à eux.

V. SUR LE PLAN POLITIQUE ET LA LEVEE DES SANCTIONS DE LA CEDEAO

(1) Au plan politique entre les maliens :
Le parti politique *DPM* propose aux autorités militaires de la transition de faire le rassemblement de toutes les forces vives de la nation autour de la même table de discussion, parce que quand la nation malienne est en danger, elle a besoin de tous ces fils et filles, dans une union sacrée.
En dehors du rassemblement de toutes les forces de la nation dans une union sacrée pour sauver le Mali, si et seulement si les choses venaient à tourner autrement en défaveur des maliens et du Mali, que Dieu, le Tout Puissant, le créateur nous en garde, vous serez indexées comme unique responsables.

(2) Au plan de la levée des sanctions de la CEDEAO :
Le parti politique *DPM* indique que ces sanctions de la CEDEAO ont permis d’augmenter les prix de toutes les denrées de premières nécessité, à entrainer la cherté de la vie des maliens, augmenter la paupérisation et la misère du peuple malien. Avec ses sanctions certains ont perdu leurs travails, avec ses sanctions, des ménages, de familles ont du mal à survenir à leurs besoins vitaux.
Pour ce faire, le parti politique *DPM* propose aux autorités militaires de la transition, de faire le rassemblement inévitable des forces vives de la nation, pour qu’ensemble, elles élaborent un chronogramme en fonction des activités politiques, du fichier électoral jusqu’aux élections présidentielles. Avec ce délai de la transition justifié, consensuel et partagé, guidera et orientera le peuple malien, sera transmis à la CEDEAO afin de la levée des sanctions afin de stopper et de diminuer la souffrance des maliens.
Le parti politique *DPM* sait compter sur le sentiment patriotique des autorités militaires de la transition, leurs devoirs et droits, et leurs responsabilités d’autorités actuelles, pour le bonheur des maliens et la progression du Mali. Le parti politique, les Démocrates Progressistes Maliens *(DPM)*, nationaliste et patriote, depuis sa création à aujourd’hui, soutient l’armée nationale du Mali, les forces armée maliennes, les militaires et les braves soldats du Mali.
Il indique aux maliens, aux autorités militaires de la transition que ces propositions et prises de positions doivent être prises en compte et comprises comme des contributions dans l’amélioration de la transition, dans l’amélioration de la sécurité nationale, l’amélioration des indicateurs de prospérité des maliens et l’amélioration du renforcement du Mali.
Le parti politique *DPM* soutient les autorités militaires de la transition à travers des propositions pour la stabilité politique, pour la paix sociale et communautaire, la paix au Mali. Il salue la bravoure et la dignité du peuple malien. Pour lui soutenir ces autorités militaires c’est leur faire des propositions afin qu’elles s’améliorent pour les intérêts des maliens et du Mali.
Que Dieu, le Tout Puissant, le créateur bénisse et protège les maliens et le Mali.

Kati, le 10 mars 2022

 

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