Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Pr Amadou Keita a présidé l’ouverture des travaux de la première réunion ordinaire du conseil d’administration de westafrican science service centre on climate change and adapted land (WASCAL). Il s’agit pour les administrateurs de se pencher sur les grandes orientations de cette structure sous régionale qui œuvre pour lutter contre les effets du changement climatique.
La plupart des pays d’Afrique de l’ouest sont touchés par les effets néfastes du changement climatique. Selon le rapport 2021 du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, les éléments scientifiques indiquent que le changement climatique est généralisé, rapide et s’intensifie. La sécheresse, les inondations sont entre autres des conséquences que vit la population. Pour inverser cette tendance, les pays de l’Afrique ont décidé de cheminer ensemble d’où la création en 2012 de WASCAL. Il s’agit à travers cette structure de renforcer la résilience des États membres face au changement climatique. Pour se faire, un certain nombre d’objectifs ont été assignés à WASCAL comme le souligne le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr. Amadou Keita, non moins président du conseil des ministres de WASCAL. Il s’agit d’améliorer l’infrastructure et la capacité de recherche sur le changement climatique ; Explorer des scénarios et des options pour améliorer la résilience des systèmes socio écologiques ; Conseiller et aider les responsables politiques et les décideurs à concevoir et à mettre en œuvre des plans durables ; Aider à former la prochaine génération de scientifiques et de décideurs. C’est ainsi que le centre scientifique et de recherche régionale a été implanté à Ouagadougou et un programme d’études supérieurs et de formation a été réalisé dans des centres d’excellence régionaux par 12 universités hôtes dans les 11 pays membres. Aux dires du ministre Pr. Amadou Keita, ce dispositif a permis de mettre à la disposition des Etat membres 275 jeunes bien formés, suffisamment outillés et compétents dans tous les domaines de la science et de la technologie, en vue de renforcer la résilience face aux effets néfastes des changements climatiques, 214 autres sont en cours de formation et 154 nouvellement recrutés soit un total de plus 700 diplômés à l’horizon 2025.
Le ministre Keita a saisi cette occasion pour inviter la Guinée Conakry, la Guinée Biseau, le Liberia et la Sierra Leone à rejoindre WASCAL pour une dynamique régionale forte pour l’amélioration de la résilience au changement climatique et à la variabilité climatique. Aussi, il a exhorté les membres du conseil d’administration à poursuivre la voie qu’ils ont tracée et qui d’ailleurs à produit des résultats encourageants. Un souhait qui n’est pas tombé dans les oreilles d’un sourd. Le président du conseil d’administration Mahamoud Hassirou a exprimé l’engagement des membres du conseil d’administration à œuvrer dans la lutte contre le changement climatique. Pour se faire un accent particulier sera mis sur les énergies renouvelables a-t-il dit. Selon lui, le Mali et WASCAL ont toujours cheminé ensemble. Car, le premier président du conseil d’administration était un Malien et le Mali est l’un des pays modèle dans la lutte contre le changement climatique a-t-il laissé entendre.
C COM MESRS
