La science sans conscience n’est que ruine de l’âme apprend-on. Partant de cette assertion, les nouvelles technologies doivent également être gérer soigneusement avec attention particulière tout en faisant la part des choses face à chaque information qu’on y trouve. Au Nigeria il y a une forte nécessité de sensibilisation auprès de la population sur la question, surtout autour des pasteurs transhumants. M. Alhassan JOAJI, Coordinateur de Programme à la Confédération des Organisations des Eleveurs Traditionnels en Afrique (CORET) donne sa part de vérité.
Selon M. JOAJI, si les éleveurs pasteurs souffrent de quelque chose actuellement au Nigeria c’est bien la stigmatisation : « Dès lors qu’il y’a une publication sur un réseau social sur une atrocite commise par quelqu’un se réclamant de l’ethnie foulani il y a pas mal de personne qui se met à dresser la population contre les pasteurs transhumants sans chercher la preuve de ce qui est publiée. Ainsi chaque ethnie se met à violenter les pasteurs transhumants qu’ils soient du Nigeria ou d’un autre pays de la sous-région. Hors ces publications sont faites pour la plupart du temps, avec d’anciennes et fausses photos atroces trouvées sur les réseaux.
Au nom de la société civile des éleveurs du Nigeria en particulier et de l’Afrique de l’Ouest en général, M. JOAJI a plaidé pour une forte implication des décideurs politiques des pays du sahel et côtiers avec de mesures strictes pour mettre fin aux intox sur les réseaux sociaux suscitant la stigmatisation des pasteurs transhumants et embrase le feu entre les différentes tribus. En plus, il a exhorté les pays frères à la sensibilisation des éleveurs sur le respect des procédures d’acquisition de a carte brune CEDEAO pour une transhumance fiable, apaisée et confortable entre les pays du sahel les pays côtiers.
Aussi, il a interpellé les journalistes pour le respect de l’éthique, la déontologie pour la diffusion d’informations fiables et tangibles.
Dognoume DIARRA