Conformément aux procédures administratives en vigueur de paisibles citoyens ont eu leurs parcelles sur ordonnance de la mairie de Yirimadjô après présentation d’autorisations de vente dument établies par les héritiers de la famille ‘’dougoutigui Diarra’’ de Yirimadjô. Situé entre ‘’Tjin tjin koulou et Douga koulou’’ l’espace fait une superficie de 128 hectares dans la commune VI.
Après avoir remplir toutes les conditions réglementaires, les détenteurs de parcelles ont commencé à construire. Certains sont déjà à 4 millions de francs CFA et d’autres à plus de 10 millions de francs CFA d’investissement sur leurs parcelles respectives. Un bon matin, en la date du 26/4/2018 les propriétaires des 53 parcelles apprennent une surprenante information qu’une opération de démolition est en cours dans leur secteur. Surplace, ils constatèrent que c’étaient leurs constructions en démolition par un certain Moctar Ndiaye se disant agent technique de commerce domicilié à Faladjè. Il leur fait comprendre qu’il détient un titre foncier sur les parcelles concernées. Mais, malheureusement pour Moctar, il s’est avéré que titre ne concerne pas Yirimadio, mais Diatoula après plusieurs investigations. Ainsi les victimes ont formé un collectif tout en nommant président qui est un colonel major de l’armée a la retraite. Ils ont pris un avocat du nom de Tièssolo Konaré et ce dernier avant tout acte a demandé d’abord un transport judiciaire sur le site de démolition. Toute Chose ayant nécessité la convocation des chefs de quartier de Niamana, Diatoula, ntabakoro, Sirakoro et de Yirimadjô afin de se retrouver sur le site. Tous ont affirmé que l’espace litigieuse relève de la commune VI et non de Kati dont Diatoula fait partie.
La procédure judiciaire fut alors déclenchée au tribunal de grande instance de la commune VI. De là-bas, le dossier a été transféré au camp I pour des enquêtes approfondies. Des constats ont été faits mais cela a coïncidé avec la mutation des juges, et la situation a eu un peu de lenteur. Le collectif des victimes a même été encouragé par la mairie de Yirimadjô pour plus de patience et qu’il sera mis dans ses droits. A la grande surprise de tous, le 1er /10/2019, un samedi à la cour d’une rencontre de compte rendu des hommes à bord d’un pickup ont fait irruption sur les lieux et ont arrêté le président du collectif, le colonel major de l’armée ainsi que certains de ses camarades dont Bourama Diarra et Adama Diaby en présentant un mandat ordonnant de les conduire au tribunal de grande instance de la Commune V. L’irone est que ledit mandat émane du tribunal de la commune V hors toutes les deux parties sont de la commune VI.
Et une fois au tribunal ils ont été directement conduit à la maison centrale d’arrêt de Bamako sans aucune audition préalable leur accusant de disposition de bien d’autrui et menace de mort sur plainte de Moctar Ndiaye hors ces derniers ne l’avaient jamais vu de leurs yeux. Au même moment il a profité de commencer la clôture du secteur qu’il a illégalement démoli en la date du 2/10/2019, malgré les interventions de la mairie de la commune VI, du domaine foncier et du même du commissariat du 13ème arrondissement qui, à son tour, a saisi les matériaux de travail de son chantier.
Le collectif veut juste savoir s’il y a vraiment une justice dans ce pays car à l’époque, la cour d’appel avait saisi le juge Souleymane Samaké pour lui faire comprendre que cette situation ne relève pas de sa compétence, mais il a réattribué le dossier au cabinet du juge Salif Zoumana Traoré juge d’instruction au premier cabinet. Le Ministre Malick Coulibaly est interpellé à assumer sa responsabilité pour la manifestation de la vérité dans cette affaire.
Ben Abdoulaye