Depuis un certain temps, la Cour Suprême est sous le projecteur des journalistes, nombreux d’entre eux mettent l’accent sur des actions jugées courageuses. C’est dans le cadre de la valorisation de ses acquis, que le Cadre de Concertation des Directeurs de Publication (CCDP) en partenariat avec ladite Cour, a jugé nécessaire de permettre aux hommes de medias de mieux cerner les rôles et les missions de ladite institution. C’était à la faveur d’une journée d’information à la cour Suprême du Mali, le mardi 16 novembre 2021.De nombreuses personnalités à savoir, le Président de la Cour Constitutionnelle ; Le représentant du Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux ; Le représentant de l’union Européenne ; M. le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme ; Le représentant du Ministre Chargé des Réformes Politiques et Institutionnelles ; Monsieur le Représentant de la Coopération de la République Fédérale d‘Allemagne ; Madame la Ministre Déléguée auprès du Premier ; Madame la Représentante de la KFD ; Le Point Focal du CIT à l’ANICT ainsi que plusieurs cadres de la famille judiciaire du Mali ont pris part à la cérémonie d’ouverture de ladite journée.A l’entame de la cérémonie d’ouverture, le Coordinateur du CCD, Aboubacar Bany Zon a tout d’abord rendu grâce à ALLAH LE TOUT PUISSANT, qui a voulu que cette journée d’information sur la Cour Suprême du Mali avec les Hommes de médias se tienne. Ainsi, il a exprimé sa reconnaissance à tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à la tenue de la journée. »La présente journée d’information intervient dans le cadre de notre programme d’activités 2021, dans lequel un certain nombre de services publics ou privés de l’Etat sont sollicités pour édifier la lanterne des consœurs et confrères, entre autres sur leurs missions, fonctionnement et principales activités. Ce qui, du coup les aide énormément, quand il s’agit pour eux de faire leurs articles de presse, reportages radios ou télévisuels sur lesdites structures. Avec l’activité de ce matin, nous sommes en passe d’achever un cheminement de compréhension des acteurs de médias ici présents de deux institutions de la république, à savoir la Cour Constitutionnelle du Mali dont la journée d’information s’est tenue en août dernier et la Cour Suprême, aujourd’hui », témoigne le Coordinateur Bany ZON / ZAN.A l’en croire, nombreux sont les hommes de médias qui confondaient les missions et les domaines d’actions respectifs des deux cours. Il a rappelé au président de la Cour Suprême, que les patrons de presse sont à son école en présence de magistrats de classe exceptionnelle, entouré des experts du droit public et des relations publiques, pour apprendre ce qu’est la Cour Suprême du Mali dans toute sa dimension. Il a exprimé sa profonde gratitude au Président de la Cour Suprême, ses proches collaborateurs et au partenaire pour la confiance placée au CCDP.Pour finir, il a, en effet souhaité que d’autres séances soient initiées pour amener les hommes de médias, à appréhender davantage les actions de la Cour Suprême du Mali, qui à leur tour donneront l’information bien équilibrée aux populations, majoritairement analphabètes ou illettrées. ‘’Ce qui est gage de stabilité et de cohésion sociale à tous égards’’, précise-t-il. A son tour le Président de la Cour Suprême, M. Waffi Ougadeye a témoigné que c’est une belle initiative, cette collaboration entre les hommes de médias et les hommes de droits. Car, renchérit-il, la justice et la presse ont beaucoup de similitudes. Tout en affirmant que de telle initiative doit être encouragé et soutenue, il a félicité le Président du CCD pour son esprit créatif, prouvant qu’il est un vrai professionnel du métier de l’information. Tout comme la justice, il a interpellé la presse à travailler avec sérénité et le respect de la déontologie pour éviter de jeter l’huile sur le feu. Selon lui, un article de presse a la même sensibilité qu’une décision de justice. Si c’est n’est pas bien traité et bien diffusé, il peut être aussi dangereux comme une mauvaise décision de justice. De ce fait, il a exhorté la presse à ce qu’il y’est beaucoup de rencontre du genre pour expliquer davantage le rôle de la cour suprême aux journalistes tout en travaillant main dans la main pour un Mali stable.Tout au long de la journée, les hommes de médias ont suivi avec attention l’exposé de l’éminent Professeur Baba Berthé, un expert en droit, sur l’historique, la structure, les missions et les compétences de la cour suprême. Il informe que la cour suprême est la gardienne de la loi, la véritable sentinelle de la bonne application de la loi. Elle ne juge pas les personnes, mais contrôle et exige aux tribunaux la bonne application de la loi. Le président de la Cour suprême et son adjoint sont nommés par le Conseil Supérieur de la magistrature (11 membres) et non par le président de la république. Et une fois nommé, même le Président de la république ne peut pas les relevés.Organisation et composition de la Cour Suprême :L’Assemblée générale ; la section administrative ; le Bureau ; le Greffe ; le Parquet général ; les Sections ; la section judiciaire ; la section constitutionnelle et la Présidence.
Dognoume Diarra