Depuis sa prise de fonction à la tête du Commissariat du 17ème Arrondissement le 24 janvier dernier, l’increvable Commissaire Divisionnaire Zarawana a inlassablement engagé pour la quiétude des populations, un combat impeccable contre la recrudescence de l’insécurité dans la Commune II du District de Bamako. Cette lutte vient de s’illustrer par l’arrestation du présumé auteur de l’assassinat infâme perpétré sur la colline de Sékoubougouni.
Le film de ce crime ignoble et d’une rare violence :
Le 03 février 2020, après avoir été saisi par un Soit-Transmis émanant de Monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune II du District de Bamako, relatif à une plainte d’enlèvement et de séquestration du sieur S. S domicilié à Sikoroni, dirigée contre X, le Commissaire Divisionnaire Seydou COULIBALY, Zarawana pour les intimes a immédiatement ouvert une enquête.
Après avoir rassemblé les pièces du puzzle, le même jour aux environs de 13 heures, une équipe conduite par l’impassible Commissaire Adjoint, le Commissaire de Police Moussé M’BAYE a épinglé un individu disant se nommer S.N, maçon domicilié à Sikoroni. Interrogé, il a fondu en larmes avec cette déclaration pathétique : » le sieur S.S. était un collaborateur et intime ami, n’étant plus en mesure de lui rembourser le montant de 200.000 FCFA qu’il m’avait confié, je lui ai donné la mort.
À l’issue de l’enquête menée, il ressort que le 31 janvier 2020 aux environs de 20 heures. le sieur S.S. accompagné d’un de ses amis ferrailleurs se sont rendus à Sikoroni, chez le nommé S.N, en vue de récupérer le montant reliquataire de deux cent mille Francs CFA (200.000 FCFA) sur lequel vingt-cinq mille francs (25.000) FCFA doit être remis à son accompagnant. Étant tous assis devant le portail de la famille du nommé S.N, ce dernier a transporté le ferrailleur accompagnateur sur une moto Djakarta, en prétendant qu‘il part prendre de l‘argent chez son oncle. Ayant savamment orchestré cette mise en scène pour faire éloigner le ferrailleur, il a pu le duper et le déposer chez lui, peu de temps après.
Aux environs de 22 heures, pendant qu’il avait prémédité son forfait de toutes pièces, il est retourné à la maison et a demandé à son ami de l’accompagner à Sékoubougou pour cueillir des feuilles médicamenteuses. C’est ainsi que la victime de bonne foi, a aveuglement accepté de monter derrière son bourreau en moto. Cependant, il l’amena sur la colline et lui demanda des comptes concernant le paiement de son argent. Au cours des échanges houleux, le nommé S.N. a impitoyablement lacéré le bas-ventre de son intime ami avec un couteau qu’il dissimulait. Pendant qu’il gisait dans le sang, il le traîna quelques mètres et trancha sa gorge. Après avoir palpé la victime, il a enlevé son téléphone portable tout en jetant les puces dans les buissons. Après sa forfaiture, il s’est rendu dans un marigot à l’hippodrome II où il a trempé ses habits souillés de débris de lutte et de sang de la victime, tentant de faire disparaître les indices. Après plusieurs heures, il rentra tranquillement à la maison pour se soigner l’index droit qui a été blessé par son propre arme au moment de donner la mort à son compagnon.
Une perquisition opérée dans la chambre du nommé S. N. a permis de découvrir le téléphone portable de la victime et des habits imbibés de sang, que portait probablement le criminel au moment des faits. Ces indices concordants confirment à suffisance la piste vers laquelle s’est dirigée l’enquête. Pendant que les limiers du Commissaire Divisionnaire Zarawana, continuent leur inlassable investigation en se rendant sur la scène de crime afin de retrouver le corps, ils ont trouvé qu’il avait été découvert le 03 dernier par le commissariat du 8ème arrondissement et un médecin légiste. Ne connaissant pas l’histoire se trouvant derrière la scène horrible, les hommes du Commissaire Principal Mamadou BAMBA ont aussi ouvert une enquête à leur niveau.
C’est ainsi que le Commissaire Divisionnaire Zarawana, dépêcha son adjoint, le Commissaire de Police Moussé M’BAYE secondé par le Capitaine Moise BAYA, chez son collaborateur du 8ème Arrondissement. En parfaite collaboration entre unité de Police et conformément aux instructions du Directeur Régional de la Police Nationale du District de Bamako, l’infatigable Contrôleur Général Siaka Bouran SIDIBE, ils parviennent à faire le lien entre les deux affaires. Cette arrestation est comme une délivrance après tous ces jours d’inquiétude et d’incertitude témoignent les parents du regretté S. SISSOKO, un polygame et père de 08 orphelins désormais.
Cette prouesse émouvante ne dénote nul doute la motivation, le tact et professionnalisme de l’imperturbable Commissaire Divisionnaire Seydou Zarawana et ses limiers.
Pape Cinq Étoiles KONE