Du jeudi 28 au vendredi 29 octobre 2021, une quarantaine de personnes dont des acteurs du bétail , de la viande , des douanes et de la police de l’espace CILSS, UEMOA et CEDEAO, ont pris part à l’atelier des Journées d’Actions sous régionales pour la fluidification du commerce du Bétail dans l’espace Mali-Mauritanie-Sénégal. C’était en présence de M. Youba Bâ, Ministre Délégué auprès du Développement Rural , Chargé de l’Élevage et de la Pêche; de la Coordinatrice du PRAPS, Madame Regina Bandé ainsi que du Directeur Général de l’Institut du Sahel, Dr Mohamed Abdellahi Ebbe.
À titre de rappel le Projet d’Appui au Pastoralisme au Sahel ( PRAPS) découle du Forum de Haut Niveau sur le Pastoralisme , organisé à Nouakchott en octobre 2013, par la Banque Mondiale , le CILSS et le gouvernement Mauritanien. Il a pour objectif le développement » l’améliorer l’accès à des moyens et services de production essentiels et aux marchés pour les pasteurs et agropasteurs dans les zones transfrontalières sélectionnées etc, le long des axes de transhumance dans les six pays du Sahel et d’améliorer la capacité de ces pays à répondre à temps et de façon efficace en cas de crise pastorale ou d’urgence ».
Financé par la Banque Mondiale pour un coût de 248 millions de dollars américains , ses interventions couvrent le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.
Conformément à cela, les journées d’Actions sous régionales pour la fluidification du commerce du Bétail dans l’espace Mali-Mauritanie-Sénégal ont pour objectif, de sensibiliser les autorités compétentes pour les amener à adopter les mesures nécessaires pour mettre fin aux tracasseries routières sur les corridors, en particulier , certains paiements illicites dont se plaignent les professionnels au niveau de la frontière Mali-Sénégal. Elles ont pour objectifs spécifiques de : caractériser et quantifier les tracasseries routières aux endroits stratégiques des corridors entre la Mauritanie , le Mali et le Sénégal; Sensibiliser le grand public et les autorités sur les pratiques illicites sur les principaux corridors qui relient les trois pays; Partager les témoignages des acteurs qui empruntent régulièrement ces axes de commercialisation sur les pratiques anormales; Partager les bonnes pratiques de lutte contre le racket routier dans la sous-région; Adopter une feuille de route pour améliorer la fluidité des échanges dans l’espace concerné.
À noter que les travaux de l’atelier étaient sous le leadership de l’interprofession Malienne du Bétail et de la viande appuyée par la COFENBAVI-AO, l’ANPROVS du Sénégal et la FMPVB de la Mauritanie.
Dognoume Diarra