Jeudi 03 octobre 2019, la salle de réunion de la Direction des Finances et du Matériel du Ministère de l’Agriculture, a abrité l’atelier de lancement des projets terrain du Projet d’Appui à la Transition Agro écologique (PATAE). La cérémonie était présidée par le Ministre de l’Agriculture, M. Moulaye Ahmed Boubacar en présence de son collègue du Ministère de l’Elevage et de la Pêche, du représentant de la CDEAO, des représentants des organisations de la société civile, du correspondant du PATAE à Bamako, le conseiller technique de l’Agriculture M. Yacouba KONE, du maire de la commune III du district de Bamako, des partenaires qui interviennent dans le domaine. L’objectif de la rencontre : informer, mobiliser et sensibiliser les uns et les autres sur le processus du PATAE.
Le PATAE se fixe entre autres comme objectifs : l’intensification agro écologique et la gestion durable des espaces et des ressources naturelles pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle ; promouvoir l’innovation, l’adaptation des systèmes agricoles familiaux et la gestion durable des ressources naturelles à travers l’agro écologie. Il faut rappeler que le PATAE couvre le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Togo. Il sera étendu à tous les autres pays de la CDEAO à travers le financement par l’Union Européenne du projet d’appui à la diffusion et à la mise en œuvre des bonnes pratiques d’intensification agricoles durables en Afrique de l’Ouest.
Le représentant de la CDEAO, a salué les autorités du Mali notamment le Chef de l’Etat, le Président de la République, son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA qui a la conviction que la CDEAO est un bon outil de développement. Selon lui, le Mali aura l’assistance des autres pays membres et cela enrichirait le mali. Avec les changements climatiques, nous devons procéder autrement de ce que nous faisions par le passé, a martelé le représentant de la CDEAO. Il a invité les bénéficiaires à s’approprier ledit Projet. Il a indiqué que le PATAE améliora notre écosystème avant de solliciter l’accompagnement des autorités maliennes à travers la personne du ministre de l’agriculture.
Le Chef du département de l’Agriculture a observé une minute de silence à la mémoire de nos militaires tués à la suite des attaques terroristes. Il a indiqué que chacun de nous vit des moments durs, difficiles. Face aux épreuves, nous répondrons aux forfaitures par des actions de développement, a dit le premier chef du ministère de l’agriculture. C’est pendant ces moments que la nation a besoin de l’esprit patriotique de ses cadres, a- t-il ajouté.
Pour le ministre, l’agriculture est un secteur hautement stratégique dans un contexte de changement climatique. C’est pourquoi le président de la République a alloué 15% du budget national au secteur du développement rural, s’est-il félicité. Il faut nourrir nos sols, sinon ils vont cesser de nous nourrir, a déclaré en substance M. Moulaye Ahmed Boubacar. Il a insisté sur le fait de tenir compte des changements climatiques, avec ses contrastes, les inondations au Nord, le démarrage tardif de l’hivernage au sud, les vents violents du Nord, qui se sont transportés au sud du Mali. Cela n’est pas fortuit et c’est ça le changement climatique. l faut y faire avec.
Le ministre a salué l’Agence Française de Développement, la CDEAO, le gouvernement du Mali et l’Union Européenne et les bénéficiaires de ce Projet. Pour le ministre, ce projet c’est des activités de développement nous permettant de lutter contre l’insécurité alimentaire ; c’est permettre à nos populations de se nourrir correctement, de créer des emplois, de produire de la richesse et en qualité.
CMA