Dans le cadre de la tenue prochaine, le 23 septembre 2019, de sa 4eme table ronde a Bamako pour parler de l’État de la nation malienne, le parti CNAS FASO – HÈRÈ (Convention Nationale pour une Afrique Solidaire) a procédé à la lecture de documents portant condamnation des récentes manœuvres de la Coordination des Mouvements de la « fantasmagorique Azawad » (CMA) visant à faire un holdup politico administratif sur la région de Tombouctou et le communiqué de l’Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de Crise. Au présidium, IDRISSA Sidy Kondo Secrétaire Administratif du bureau des jeunes CNAS ; Oumar Tientigui Dembélé, parti FAD et Madame Traoré Tièdo BAH, Présidente du bureau des femmes CNAS pour la lecture desdits documents.
Au nom du bureau politique du parti CNAS, à travers le Secrétaire Général Soumana TANGARA et en présence du Président du parti, M. Soumana SACKO, Madame Traoré Tièdo et ses camarades Oumar et Idrissa Sidy ont laissé entendre que le parti CNAS, parti de l’avant-garde militante et révolutionnaire du peuple malien s’indigne en même du silence assourdissant du Président de la République et de son gouvernement face à cette manigance de ce conglomérat ce séparatistes qui, profitant de la débâcle militaire de 2014 et des incongruités de de l’accord antinational d’Alger, ont déjà fait de Kidal un no man’s land pour l’état malien. D’informer que ces derniers développements qui confortent le rejet du parti CNAS, de l’Accord antinational d’Alger, confirment que, contrairement au Gouvernement malien dont le manque de vision stratégique et de sens de l’anticipation est criard, les séparatistes de la CMA ont au moins de la suite dans les idées poursuivent inlassablement leurs desseins indépendantistes avec l’appui et la connivence de puissants quoique fourbes soutiens extérieures et complices intérieurs.
Ils ont ensuite évoqué que c’était le lieu pour le Bureau Politique National de la CNAS-Faso Héré de réaffirmer la position qu’il a toujours défendue, savoir , que seul un Etat central fort, imprégné des valeurs de la république, de la démocratie et de la laïcité peut conduire les indispensables réformes sociales, politiques, économiques et structurelles sans lesquelles la même minorité séparatiste, raciste, féodale et esclavagiste continuera à alimenter un cycle sans fin de rebellions récurrentes mettant à mal l’intégrité territoriale et la souveraineté de la république du Mali ainsi que la coexistence pacifique multiséculaire entre différents groupes et sous-groupes ethniques dont la diversité culturelle a toujours servi de socle et de sève nourricière mutuellement enrichissante pour la solidarité et l’entente nationale.
Madame TRAORE Tiedo BAH et ses camarades on procédé a la lecture du communiqué de presse de l’Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de Crise. Selon le communiqué c’est suite à une réunion du 16 aout 2019 sous la présidence du Dr Soumana SACKO, que le Directoire de l’ADPS a décidé de convoquer pour le 23 septembre 2019 à Bamako, le 4eme Round du Processus de Table Ronde des Forces Vives de la Nation destiné a marquer la détermination intacte du Peuple malien à prendre son destin en main pour une sortie effective, durable, patriotique, progressiste et démocratique de la crise multidimensionnelle. Pour la circonstance l’ADPS indique que toutes les forces politiques et sociales, de l’intérieur et de la Diaspora fidèles aux idéaux et aux valeurs du 22 septembre 1960 ; du 20 janvier 1961 ; du 25 mai 1963 et du 26 mars 1991 sont conviées à prendre part à cet internement.
En fin ils ont affirmé que l’ADPS et tous ces fidèles sont fermement opposés à 10 points spécifiques à savoir : l’accord antinational d’Alger ; la révision de la constitution démocratique ; la soit disant « Loi d’entente nationale » ; la prorogation du « mandat » des députés ; l’incapacité des pouvoirs publics à éradiquer la petite et grande corruption ; l’incapacité des pouvoirs publics à endiguer le délitement des secteurs sociaux vitaux ; l’incapacité des pouvoir publics à relancer l’économie et à préparer le Mali pour affronter victorieusement les grands de l’intégration ; l’instrumentalisation de la région d’origine, de l’ethnicité et des religions à des fins politiciennes et électoralistes ; l’inaction de l’état face aux graves défis que pose le changement climatique et l’incapacité de l’Etat à assurer la sécurité et son autorité sur l’ensemble du territoire national.
Dognoume DIARRA