Depuis un certain temps, à partir de cette transition deuxième phase, les hautes autorités de la transition à travers le Ministère de la justice et ses services juridiques compétents, ont pris une allure qui est le souhait le plus ardents du citoyen lambda, le patriote malien et le nationaliste malien, depuis 1991, loin s’en faut.
Depuis 1992, des régimes politiques de cartels sur l’argent du contribuable malien se sont réellement installés à Bamako au Mali, en lieu et place de la dictature, comme le cartel de Medellin en Colombie, dirigé en un moment donné par Pablo ESCOBAR, sans état d’âme, sans foi, ni loi, fabriquant la loi fondamentale malienne, la constitution, les juridictions, les lois organiques, et les textes d’application des lois en leurs faveurs. Des régimes politiques de cartels sur l’argent du contribuable malien ont brimé et saboté tout ce qui appartient au peuple malien, et ont trahi la nation malienne.
Le peuple malien et le Mali ont subi cinquante-trois ans (53 ans, 23 ans de dictature, environ 30 ans de régimes politiques de cartels) de traumatisme, de sabotage et de trahison, d’où ce peuple malien est à saluer très sincèrement parce que très endurant et très brave. Loin s’en faut, cette deuxième phase de la transition est entrain de réparer tout ce qui peut arriver de pire dans la vie d’une nation, c’est-à-dire l’injustice et l’impunité, source des guerres civiles dans le monde.
L’état de l’école malienne, depuis 1992, l’état des routes, l’insuffisance de l’électricité, l’insuffisance d’eau potable, l’insatisfaction dans l’autosuffisance alimentaires, la situation de l’armée nationale du Mali, les conflits communautaires, la fragilité de la souveraineté nationale et de l’intégrité nationale, l’insuffisance de l’utilisation des ressources humaine de qualité, la vétusté des structures de soin, l’incivisme, la primauté de l’apparence sur la compétence et ou le parcours, le sabotage et la destruction des sociétés et entreprises d’Etat, la pauvreté et la misère…., sont dans les bilans et les comptes de résultats de ces régimes politiques de ces hommes politique de cartels sur l’argent du contribuables maliens.
En cette deuxième phase de la transition, ce qu’elle est en train de faire dans la lutte contre l’injustice, la corruption, le crime organisé, l’impunité, de mémoire historique et introuvable dans les archives du Mali, est du jamais vu dans l’histoire du Mali. Nous maliens, patriotes maliens, nationalistes maliens, politiciens maliens, hommes politiques maliens, la société civile malienne dans toute sa composante, la société militaire malienne, la diaspora malienne, tous comme un seul homme, une seule famille, des compatriotes, devons réellement soutenir ce Ministre de la justice, le Ministère de la justice et ses juridictions, les juges et leurs auxiliaires, si et seulement si nous aimons réellement le Mali.
Nous devons soutenir réellement cette transition parce que grâce à ses plus hautes autorités, les bases d’une fin de l’impunité pour une justice équitable sont en train d’être mises en place, qu’aucun régime politique jusque-là n’a fait, au contraire, ils ont fait le contraire, semer l’anarchie dans tous et partout au Mali. Notre souhait est de donner du temps à ces hautes autorités de la transition à travers ce Ministre de la justice afin de démanteler ce cartel politique organisé et enraciné durablement et profondément dans le but de sauvegarder les intérêts du cartel, de leurs familles, des clans ou de leurs régimes politiques, au détriment des intérêts suprêmes des maliens et du Mali.
Que les maliens aient pitié du Mali.
Que le Tout Puissant, le créateur bénisse et protège les maliens et le Mali.
Dr Fatogoma TOGOLA, Pharmacien et Opinioniste