En effet, avec une production de 1 million de tonnes en 2020, va se doter de 3 nouvelles usines en vue de tripler, dès 2022, sa capacité de transformation de la noix, a annoncé le 2 novembre le Conseil coton-anacarde (CCA) qui gère la filière.
«Les sites agro-industriels de Brobo, Yamoussoukro et Bondoukou vont transformer 300.000 tonnes par an dès 2022», explique Karim Berthé, directeur de la transformation au CCA. Selon lui, le taux de transformation locale sera de 30 à 40% grâce à ces unités, contre 10% aujourd’hui.
La Côte d’Ivoire, qui compte 250 000 producteurs regroupés dans 20 coopératives, vise un taux de transformation de 50% en 2025.Pour atteindre cet objectif, le gouvernement et la Banque mondiale ont conclu en 2018 un accord pour l’aménagement de 4 zones agro-industrielles pour un coût de 200 millions de dollars.
L’amande de la noix de cajou est utilisée en cuisine et dans les cosmétiques, alors que la résine contenue dans sa coque se prête à divers usages industriels, notamment dans le système de freinage des avions. La noix de cajou brute est exportée vers l’Inde, le Vietnam et le Brésil, qui abritent des industries de transformation, avant de rejoindre les principaux pays consommateurs: Inde, Etats-Unis, Union européenne, Chine, Émirats arabes unis.
Source: Le Monde
