Le sujet concernant l’esclavage au Mali est un sujet qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives dernièrement. A cet effet, le Juriste Yehia Traore, non moins Président du Cercle de Réflexion pour la Défense des Droits de l’Homme et de la Promotion de la Paix (CRDHPP), s’est penché sur la question tout en pointant, du doigt, les structures en charge de la lutte contre l’esclavage.
Selon Yehia, il existe des structures qui combattent ce problème au Mali. De toutes les façons, la constitution stipule que tous les maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs. Toute discrimination fondée sur l’origine sociale, la couleur, la langue, la race, le sexe, la religion et l’opinion politique est prohibée. Et le code pénal malien traite de crime contre l’humanité, toute réduction en esclavage.
Il ajoute que les autorités de la transition doivent prendre des mesures fortes par rapport aux actes de violences et autres pour mettre définitivement fin à ce phénomène révolu. Si les africains demandent de reconnaitre l’esclavage comme crime contre l’humanité et demandent de réparation et de l’autre cote, nous même, nous en pratiquons. C’est trop bizarre.
Yéhia Traoré