Le RMAP+ (Réseau Malien des Associations de Personnes vivant avec le VIH), créé le 18 juin 2005 est régi par la Loi 04-038 AN/RM du 5 aout 2004 relative aux associations. Il compte 62 associations reparties sur l’ensemble du territoire national et a pour mission d’œuvrer à une implication physique et intellectuelle des Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH), dans l’organisation de leur prise en charge médicale et psychosociale ; étendre la prise en charge communautaire des PVVIH dans toutes les localités du pays. Ses associations membres travaillent en étroite collaboration avec les structures de prise en charge ainsi que tous les autres acteurs impliqués dans la réponse au VIH et au sida, notamment l’ONG ARCAD-SIDA.
Face à cette lourde tâche qui lui incombe, le RMAP+ à travers son Coordinateur National, M. Modibo KANÉ ; sa Présidente, Madame DJERMA Oumou DIARRA et son Secrétaire General, M. Amadou Ibrahima SANGHO étaient face à la presse pour un Point de Presse, le vendredi 04 octobre dernier au siège de AMAS/AFAS (espace sur l’information sur le VIH, le Sida et de conseil pour les Personnes vivant avec le VIH). L’objectif était de plaider apures des décideurs politiques, surtout du Président de la République S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA pour le succès de la prochaine conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, essentiel pour vaincre le VIH/SIDA, la tuberculose et le Paludisme.
Dans sa plaidoirie, Madame DJERMA Oumou DIARRA a laissé entendre qu’à l’instar des autres pays du monde, le Mali est placé pays à risque non négligeable. À cet effet, elle a interpellé les plus hautes autorités du pays à plus d’engagement pour plus de contribution au Fonds mondial dans le cadre de la lutte contre les trois maladies : palu, VIH et tuberculose. Ladite conférence (sixième) se tiendra le 10 octobre en France. Madame DJERMA a interpellé le Président de la République à renforcer le rang du Mali dans la contribution pour que les personnes atteintes de ces maladies puissent bénéficier de plus d’aide auprès du fonds mondial de lutte contre le VIH.
Selon Amadou Ibrahim SANGHO, secrétaire général RMAP+, la prise en charge doit être continuelle et ponctuelle, les présidents africains tardent à honorer leur engagement d’Abuja en 2001. Celui du Mali doit faire tout son possible afin de rehausser et de stabiliser le niveau de financement au fonds mondial pour que les personnes atteintes de ces maladies au Mali bénéficie de plus de prise en charge.
Selon elle, cet engagement des chefs d’États Africains réunis à Abuja en 2001 stipulait que chaque pays africain investira 15% de son budget dans la santé. Toute chose qui pourra augmenter le montant alloué à la prise en charge des différentes maladies y compris le paludisme; la tuberculose et le VIH.