Ledit projet est le fruit de l’excellence de la Coopération entre le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales à travers son Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ANSSA) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, l’Organisation Mondiale de la Santé. Le lancement des activités ont eu lieu au CICB, le Jeudi 12 septembre 2019.
Dans son discours, le représentant Adjoint de la FAO a informé que le rôle de sa structure dans le domaine alimentaire de par le monde, vise à protéger la santé des consommateurs tout en les incitant à respecter les normes alimentaires. Selon lui l’objectif de la FAO est d’aider à assurer la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments dans le monde.
Au dire de Dr Sekou DEMBELÉ, représentant du Ministre de la Santé et des Affaires sociales l’accès à des aliments nutritionnels appropriés et sans danger a été reconnu comme un droit universel lors de la Conférence Internationale sur la Nutrition à Rome en 1992, puis réaffirmé lors de la Déclaration du Sommet mondial de l’Alimentation, à Rome en novembre 1996. De ce point de vue, la nécessité d’accroître les disponibilités alimentaires doit forcément s’accompagner de l’obligation de fournir une nourriture saine, affirme-t-il.
Il a félicité la FAO et l’OMS pour avoir permis au Mali d’accéder au Fonds Fiduciaire 2 à travers le financement de cet important projet pour un coût global de 150 000 Dollars US, soit environ 85 500 000 de Francs CFA dont l’impact dépasse le seul cadre de l’ANSSA. Les bénéficiaires sont l’ensemble des organismes impliquées dans la Sécurité Sanitaire des Aliments (Producteurs, transformateurs, distributeurs, services techniques, universitaires, associations de consommateurs…
Il a laissé entendre que la mise en œuvre du projet contribuera sans nul doute à : améliorer les capacités des délégués du Mali pour leur participation active aux travaux des Comités et de la Commission du Codex Alimentarius ; renforcer la capacité des Experts maliens pour leur participation active et accrue aux travaux des Groupes d’Experts FAO/OMS d’Évaluation des risques ; améliorer la capacité d’adaptation, sur le plan national, des normes alimentaires préparées au niveau international ; renforcer l’efficacité des actions de contrôle des denrées alimentaires en adoptant une démarche basée sur l’analyse des risques, conformément aux recommandations du Codex ; développer le plaidoyer auprès des décideurs politiques des secteurs alimentaires de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, de la Santé (ANSSA, DGSHP, CNIECS), de l’Industrie et du Commerce sur l’importance du Codex pour le pays et mener des actions d’informations et de sensibilisation auprès des opérateurs économiques du secteur alimentaire et des consommateurs sur l’importance du Codex Alimentaires. Compte tenu de l’importance de ce projet pour le Mali pays, il a pris l’engagement au nom du Gouvernement du Mali que les ressources financières mises à la disposition du Ministère seront utilisées à bon échéant conformément aux objectifs visés par le projet.
Pour finir il a présenté ses vifs et sincères remerciements à l’ensemble des partenaires pour leur soutien constant dans la protection de la santé des consommateurs de notre pays.
Dognoume DIARRA