Dans le souci d’informer davantage, l’opinion publique et administrative, voire internationale, sur les loyales activités que même ladite ONG l’équipe du journal « L’OEIL DU PEON » et du Site d’information « senekunafoni.net » s’est entretenue avec la présidente, madame Agnès Niaré dans son siège a Kati Malibougou en mi-octobre 2020 dernier. Lisez plutôt !
Au cours de l’entretien la présidente madame Agnès Niaré a informé que de L’ONG Tagnè est un regroupement de femme, même si au moins, 30 pourcent du personnel est constitué des hommes. D’après elle l’ONG Tagnè s’occupe des droits des femmes et des enfants : « Notamment la santé de la reproduction et nous luttons contre les violences basées sur le genre. Nous avons œuvré depuis des années pour l’épanouissement des femmes et des enfants », a-t-elle martelé.
D’ajouter que les activités de l’ONG Tagnè ont vivement impacté sur les mentalités tout en réduisant les cas d’excision et le nombre de mariage précoce au Mali, dans les zones d’intervention de l’ONG. « Grâce à notre action, il y a de plus en plus des parents d’élèves qui laissent leurs enfants terminer leurs cursus scolaire. Et le nombre d’enfants à être inscrit à l’école est en augmentation. Nous avons aussi initié beaucoup de femme à l’entrepreneuriat afin qu’elles soient autonomes. Au moment où nous débutions cette ONG basée sur la sensibilisation des hommes et des femmes sur les droits de la femme et de l’enfant, c’était vraiment difficile, car les questions liées à la sexualité sont difficilement abordé dans notre pays », précise la présidente Agnès.
En conclusion Madame la présidente a félicité l’ensemble des acteurs évoluant dans le domaine tout en affirmant qu’actuellement, avec l’évolution des mentalités, l’ONG est sollicitée partout pour des animations de séances causerie débat et de partage d’informations sur les questions de VBG et l’enfant. Selon elle, c’est à travers des émissions radiophoniques et projection de films que l’ONG A peu à peu créé un cadre d’informations et un climat de confiance avec les différentes populations au Mali : « Il y a des années où nous faisons de la sensibilisation autour de l’abandon des pratiques nocifs pour la femme, notamment l’excision. En effet l’excision peut provoquer une fin atroce chez la femme lors de l’accouchement. L’une d’entre elles peut être la maladie de « fistule » qui détruit carrément la vie et la dignité de la femme. Alors nous sollicitons les autorités à entreprendre des actes concrets afin de mettre fin à ces pratiques. À l’image des pays limitrophes du notre, il est vraiment temps que les autorités s’impliquent d’avantage pour la cause des femmes », a-t-elle réclamé.
Issa Baradian Traoré