Le mardi 03 janvier 2023 dernier, le représentant du chef de village de Siramasso dans la Commune Rurale de Yélékébougou, a avec la grande joie, reçu des mains du Maire Issa Traoré, 3 nouvelles salles de classe et 3 latrines construites par SOGEA – SATOM et un château d’eau offert par la SOMACA. C’était en présence du représentant du CAP de Kati; de M. Adama Doumbia, ancien Directeur de l’école Fondamentale de Yélékébougou et ancien Coordinateur des Directeurs d’écoles de la Commune Rurale de Yélékébougou; du Représentant du Préfet de Kati; des parents d’élèves ainsi que les enseignants ; les conseillers du Maire de la Commune Rurale de Yélékébougou et les conseillers du chef de village de Siramasso.
En effet, ces 3 salles de classe avec latrines de SOGEA – SATOM et l’adduction d’eau de la SOMACA (turque) sont des dons des deux entreprises respectives dans le cadre de leur projet de développement communautaire. À l’entame de ses propos, le représentant du chef de village Ouènégué Traoré, après avoir souhaité la bienvenue à tous , le représentant du chef de village a vivement remercié les entreprises de carrière SOGCA – SATOM pour les salles de classe et latrines ainsi que Damladeniz pour l’adduction d’eau au profit du village et de l’école. Selon lui ces entreprises viennent de combler un grand vide que le village allait prendre des années et des années avant de réaliser.
Pour sa part, le Président du Comité de Gestion Scolaire de Siramasso n’a pas manqué de témoigner la joie du village, des élèves et des maîtres pour l’acquisition de ces nouvelles infrastructures pour la bonne éducation des enfants de Siramasso. Cependant il a fait un plaidoyer pour la construction d’un logement et bureau pour les enseignants de l’école. Aussi, il a plaidé pour la construction d’une clôture de l’école.
M. Adama Doumbia, ancien Directeur de l’école Fondamentale de Yélékébougou et ancien Coordinateur des Directeurs d’écoles de la Commune Rurale de Yélékébougou, a interpellé les parents d’élèves de s’impliquer davantage dans l’éducation des enfants à travers le bon suivi. Selon lui, il est nécessaire de dénoncer le manque d’engagement chez les pères auprès des enfants dans les villages. Il évoque que seules les femmes sont beaucoup plus engagées dans l’appui des enfants à l’école.
A sa suite, Balla Keïta, le Directeur de l’école fondamentale de Siramasso, introduira en ces termes: » ouvrir une école c’est fermer une prison ». A cet effet, il a rassuré que lui et ses camarades feront bon usage des salles et latrines avec adduction d’eau.
Au nom des représentants des Sociétés SOGCA- SATOM et SOMACA, M. Christian Guerdé, Directeur Travaux de SOGEA-SATOM a informé que ces infrastructures sont issues d’un projet dénommé Initiatives SOGÉA – SATOM (ISSA). Il ajoute qu’à travers le projet ISSA, l’objectif de SATOM est d’appuyer l’état avec des projets communautaires auprès des populations selon leur besoin (éducatif, sanitaire, maraîchage, formation). Cela de Kati à Djidiéni dont la construction de route est confié à l’entreprise SOGEA – SATOM. Il conclura que l’école étant un bien d’intérêt public, l’ouverture de cette école à Siramasso est conformément à un devoir de recevabilité de SOGEA-SATOM envers les populations des différents villages qui accueillent l’entreprise de SATOM dans la grande collaboration.
Tout en témoignant les raisons évoquées par le représentant de SOGEA-SATOM, le Maire Issa Traoré a informé que SOMACA; SOGEA-SATOM sont beaucoup impliquées dans les activités d’intérêt public comme la construction d’écoles, centre de santé , adductions d’eau, terrains de football, routes et autres, partout dans la Commune Rurale de Yélékébougou.
Ainsi, il a invité sa population à faire bon usage des dons faits par ces entreprises. Il a également invité les uns et les autres à la bonne collaboration avec ces entreprises afin de consolider les acquis.
A noter que l’école de Siramasso compte un effectif de 161 élèves dont 81 filles et 80 garçons. Les infrastructures font un total de 32 millions de FCFA.
Vivement d’autres réalisations de développement communautaire.
Dognoume Diarra