Au Mali, du coup d’état d’août 2020 en passant par la rectification en 2021 à aujourd’hui, les différents plans d’actions élaborés au cours du programme de 2021 n’ont aucunement été suivis d’effets escomptés. Selon des observateurs, si on procédait à une évaluation sur les actions faites par le gouvernement de la transition, le bilan ne serait que mitigé.
En effet, malgré les efforts du ¨Président de la Transition et de son Premier Ministre sur tous les fronts pour apporter au peuple malien la sécurité, la paix et la prospérité, certains de ces départements ministériels et leur services techniques, les directions et agences sont incapables de faire bouger les lignes ou de faire tourner la page du désespoir gravement installé dans le cœur du malien lambda. Toute chose qui empêche le bon fonctionnement et la réussite de la transition. Cependant, l’honnêteté morale et intellectuelle exige de reconnaitre que même si tout n’est pas rose, tout n’est pas également mauvais chez le gouvernement actuel.
Selon de sources dignes de foi, certains secteurs se détachent du lot en termes d’avancées considérables. Il s’agit d’abord de la santé. Les Maliens ont sentis une nette amélioration au niveau du domaine sanitaire grâce à l’incitation de madame le ministre Dieminatou Sangaré, une femme de terrain. Elle est parvenue à fédérer les efforts de tous les acteurs du domaine de la santé. Dans les structures sanitaires, le plateau technique est au top niveau. Quant au département de la défense, le Colonel Sadio Camara, tout discret, mais réaliste est en train de mettre en déroute les terroristes. Le peuple est fier de son armée grâce aux efforts qui ont permis la monté en puissance des FAMA.
Parlant de bilan au département des mines, de l’eau et des hydrocarbures, les constats prouvent une promesse presque tenue par le Ministre Lamine Seydou Traoré face aux délestages de l’année dernière. Les projets de réalisation de stations d’eau potable. Cependant, il convient de révéler que l’or du Mali refuse de briller pour les Maliens.
Au département de l’économie et des finances, l’embargo et les sanctions ont malheureusement tout bouleversé au Mali. Face à cette menace, il est nécessaire de dire sans orgueil aucun, que le Mali a besoin de gymnastique intellectuelle, des soldats de l’économie (Douane, impôt…), pour booster le moteur de l’économie qui tourne au ralenti.
Le secteur des Transports et Infrastructures routières constituant le rôle prépondérant dans presque tous les autres secteurs du pays est complètement affecté à cause des différentes crises. En conséquence, l’investissement et les réalisations sont impactés durement.
Le département de la Réconciliation comme une Etoile filante avec des activités disproportionnées de part et d’autre, il est d’une manière bousculé par le département de la refondation qui est un département accessible au peuple.
La justice, un maillon essentiel pour la stabilité d’un pays, la population malienne n’arrive pas à s’y retrouver et ne se reconnaisse pas le plus souvent dans les décisions rendues par sa justice. Certains parlent de deux poids deux mesures.
L’éducation nationale est trop opaque dans sa planification et l’incompréhension est le maître mot dans ce secteur. Il demeure un secteur trop bouleversé, pas de stabilité, pas d’éducation digne de ce nom.
De département en département, le constat demeure le même au vu des réalités actuelles du pays. Le bilan est mitigé et il est plus que jamais nécessaire que le Président de la Transition et son Premier Ministre s’impliquent davantage en galvanisant les membres du gouvernement à redoubler d’effort afin de pouvoir répondre aux aspirations énormes de la population malienne. Certains Maliens estiment que le gouvernement est plein de Ministres figurants qui ne jouent pas pleinement leur rôle comme il se doit.
A suivre……
TOURE
