Le mardi 21 septembre 2021 a la bourse du travail, s’est tenue une Assemblée Générale Extraordinaire du SYNABEF. Elle a enregistré la présence des membres de plusieurs syndicats qui composent le SYNABEF, auprès du Secrétaire Général Hamadoun Bah.
L’objectif de ladite assemblée était d’apporter officiellement le soutien sans recule du SYNABEF à la dame Kane Djenéba Sall dans la fameuse affaire de licenciement abusif du DG de la BDM Brehima Haïdara, une affaire qui date du 1er décembre 2019 quand Madame Kane devrait aller en congé de maternité.
« À compter de ce mardi 21 septembre 2021, un préavis de grève sera déposé dans 10 jours si jamais la camarade Djenéba Sall ne nous revienne pas » affirme le Secrétaire Général Hamadoun Bah tout en mettant les autorités du Mali en garde.
Il ajoute que le SYNABEF réaffirme son soutien sans faille à la dame Djenéba dans cette affaire qui ne fait que prendre des tournures circonstancielles à cause de la mauvaise foi du DG Haïdara. Cette assemblée, dit-il, est suite à la plainte pour diffamation contre sa personne qu’elle a portée contre le DG au camp I conformément au consigne du SYNABEF. Au dire du Secrétaire Général, Le SYNABEF est plus que jamais engagé pour que la liberté syndicale soit instaurée dans cette affaire afin de mettre le DG Haïdara sur les rails. Il réitère qu’il est du devoir du SYNABEF de lutter farouchement contre l’injustice sociale afin que le pays retrouve la paix et la stabilité. Il estime que tout le problème qui ronge le Mali actuellement tire sa source de l’injustice humaine.
L’adhésion des travailleurs de stations pétrolières (Shell, Total, Oryx) ainsi que les revendeurs du PMU-Mali a été le deuxième point abordé au cours de cette assemblée générale extraordinaire.
Les difficultés que traversent ces travailleurs par le diktat des multinationales (Shell, Total, Oryx) ont vivement été dénoncées par le Secrétaire Général Hamadoun Bah. Convaincu qu’il n’y a rien au monde que la lutte ne peut pas obtenir, il conclura en invitant les camarades à s’unir pour lutter ensemble, car nul ne se sauvera seul. Aussi, le licenciement abusif de 45 travailleurs de l’ECOBANK a été évoqué.
A noter que cette Assemblée a été conclu par la lecture du rapport d’activité de la relecture de la convention collective, tenue pendant 3 jours à la Direction de l’Organisation Internationale du Travail.
Dognoume Diarra