En marge de la 6eme édition de la rencontre régionale de haut niveau pour une transhumance transfrontalière apaisée entre le sahel et les pays côtiers s’est tenue l’ouverture de l’atelier de formation des journalistes du (Mali, Guinée, Ghana, Mauritanie, Burkina FASO, Benin, Togo, Tchad, Niger, Nigeria, Liberia, Sierra Lionne, Cote D’Ivoire et le Sénégal ) sur la transhumance et le commerce du bétail au sahel à Miklin Hôtels. Objectif de l’atelier, regrouper les acteurs des médias (presse écrite, web media, radio et télé) du Sahel et des pays côtiers afin de bien expliquer les systèmes d’exploitation mobiles et les parties prenantes impliquées, afin d’éviter une ethnicisassions des conflits agriculteurs – éleveurs.
Troisième du genre, Madame Maty BA-DIAO, Coordinatrice Regionale du PRAPS représentant le Secrétaire Exécutif du CILSS après avoir remercié les participants et les formateurs ainsi que d’autres acteurs, a laissé entendre que cette formation du lundi 07 au vendredi 11 octobre 2019 vise à la bonne formation des journalistes pour Contribuer à un meilleur traitement et diffusion objectives des informations et des problématiques des différents acteurs et des incidences de chaque groupe professionnel sur les autres ; Susciter chez les journalistes un intérêt particulier pour le traitement d’information sur les sujets du pastoralisme, les problématiques de l’élevage et du commerce de bétail ; Familiariser les journalistes avec les différents concepts en rapport avec le pastoralisme ; Dissiper la confusion entre élevage mobile et convoyage des animaux sur pieds ; Expliquer les enjeux importants qui attendent cette filière dans les vingt prochaines années dans un contexte notamment de changement climatique et d’ouverture des marchés ; Compléter la formation des journalistes entamée depuis 2018 ; Insister sur les projets de collaboration possibles via la plateforme TRANSVERSES ; Renforcer et consolider les capacités de journalistes afin qu’ils soient plus en capacité de former, éduquer les acteurs de base chargés d’informer et sensibiliser les communautés locales à travers les médias communautaires ; Accompagner et constituer un réseau des journalistes à faire des productions d’éléments de presse à publier en lien avec les problématiques développées par le PRAPS, le PREDIP et le PEPISAO ; Elaborer une feuille de route pour la réplication des acquis de la formation sur le terrain avec des acteurs en situation réelle. Espérant la bonne sensibilisation et la compréhension des 17 journalistes de 14 pays, Madame la Coordonnatrice a déclaré ouvert, ledit atelier avant d’inviter chacun à participer activement en tant que relai pour la bonne information et l’atteinte des objectifs.
De façon spécifique, M. Anatole KONÉ expert sur le Pastoralisme réitéré que l’atelier vise à mieux outiller les journalistes participants sur le pastoralisme pour contribuer à limiter les conflits entre les éleveurs nomades et les populations ;de faire connaitre aux journalistes les différents concepts en rapport avec le pastoralisme; de faire comprendre aux journalistes les enjeux importants qui attendent cette filière dans les vingt prochaines années dans un contexte notamment de changement climatique et d’ouverture des marchés; de faire poursuivre la formation entamée en 2018 pour plus d’impact sur le terrain ; de renforcer la collaboration via la plateforme TRANSVERSES; de rendre disponible, les productions thématiques sur les enjeux du PRAPS, du PREDIP et du PEPISAO découlant des exercices et en fin, d’élaborer une feuille de route pour la réplication des acquis de la formation sur le terrain avec des acteurs en situation réelle.
A rappeler que le PREDIP, le PEPISAO, le PRAPS, AFL et le Consortium CARE organisent conjointement ledit atelier de formation avec les contributions d’AFL et du CILSS (PRAPS, PREDIP, PEPISAO) et de la composante 2 du PREDIP (Consortium CARE) ; (PREDIP C2, C3 et C5), la Banque Mondiale (PRAPS), l’AFD et la CEDEAO (PEPISAO).
Dognoume DIARRA